Films pour enfants
Ai également vu :
Du Studio Belvision :
Du Studio Belvision :
- le pilote de "Coin-Coin" intitulé "Le canard pressé" (1964) : sous-Bugs Bunny : 4 (Je pense qu'il s'agit de cette fiche : http://www.imdb.com/title/tt0270265 )
- Clifton - un pépin pour Clifton (1984) : essai au scénario et à l'animation rudimentaire, à la musique de film de science-fiction Z espagnol de l'époque, trop court (cinq minutes seulement !), mais cela reste une curiosité : 7
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- DirectorBurt GillettStarsClarence NashEsther CampbellPinto ColvigA jealous stump threatens two trees that are in love by starting a forest fire. When the rain comes and puts out the fire the forest revives and celebrates the wedding.Premier dessin animé totalement en couleurs Technicolor, par Disney.
Poésie chatoyante.
Découvert une splendide copie d'époque en excellent état, appartenant à Jean-Pierre Verscheure, au Nova en janvier 2024.
9 - DirectorBurt GillettStarsPinto ColvigWalt DisneyMarcellite GarnerOn Christmas Eve, Mickey is forced to sell Pluto to a bratty rich kid in order to give some orphans presents.Vu en copie d'époque au Nova en décembre 2013.
9 - DirectorOtto BrowerB. Reeves EasonStarsGene AutryFrankie DarroBetsy King RossWhen the ancient continent of Mu sank beneath the ocean, some of its inhabitant survived in caverns beneath the sea. Cowboy singer Gene Autry stumbles upon the civilization, now buried beneath his own Radio Ranch. The Muranians have developed technology and weaponry such as television and ray guns. Their rich supply of radium draws unscrupulous speculators from the surface. The peaceful civilization of the Muranians is corrupted by the greed from above, and it becomes Autry's task to prevent all-out war, ideally without disrupting his regular radio show.Serial destiné aux enfants américains de 7/14 ans avec notamment un garçon et une fille de douze ans, et une bande de boy-scouts à cheval (les « Thunder Riders ».)
Avec aussi un cow-boy chanteur à la tyrolienne obsédé par son émission radio (qui lui paie son ranch...), alors qu'une civilisation oubliée est découverte (le royaume de Mu.)
C'est du niveau serial (avec son côté proche des premiers Tintin) et western à très petit budget de l'époque. Mais avec deux ou trois vraiment très bonnes idées. Kitsch, naïf et novateur. A notamment influencé "Flash Gordon" (qui sont beaucoup mieux cotés), "Buck Rogers" (mieux coté aussi), "Star Wars", "San Ku Kai", etc.
"This oddball serial is probably the most unusual curio film of the 1930s, along with THE VANISHING SHADOW (1934) which also had robots in it, THE UNDERSEA KINGDOM (1936) aka: SHARAD OF ATLANTIS starring Ray "Crash" Corrigan in a wild-looking helmet and gold lurex shorts; and Bela Lugosi in MURDER BY TELEVISION (1935) which is not half as interesting as it sounds." http://www.imdb.com/user/ur2029693/
Vu en décembre 2015 dans la salle Plateau un contretype de qualité moyen+ d'une copie du montage belge sorti en 1946 (deux parties raccourcies des génériques et résumés, peut-être plus : 107 minutes et 97 minutes) sous-titré médiocrement. Ne plus revoir cette copie.
petit 9 - DirectorDave FleischerWillard BowskyStarsJack MercerMae QuestelLou FleischerThe legendary sailors Popeye and Sindbad do battle to see which one is the greatest.9
- DirectorDave FleischerWillard BowskyStarsJack MercerMae QuestelLou FleischerPopeye the Sailor, accompanied by Olive Oyl and Wimpy, is dispatched to stop the dreaded bandit Abu Hassan and his force of forty thieves.9
- DirectorDave FleischerDave TendlarStarsMargie HinesJack MercerCarl MeyerWorking in the story department of Surprise Pictures, Olive Oyl writes a script based on the story of Aladdin, casting Popeye as the thief and herself as the Princess.9
- DirectorVictor FlemingKing VidorStarsJudy GarlandFrank MorganRay BolgerYoung Dorothy Gale and her dog Toto are swept away by a tornado from their Kansas farm to the magical Land of Oz, and embark on a quest with three new friends to see the Wizard, who can return her to her home and fulfill the others' wishes.Produit suite au succès de "Blanche-Neige", ce jalon a influencé énormément de films comme "Les 5000 doigts du Dr. T" (1953) de Roy Rowland ou "Charlie et la chocolaterie" (2005) de Tim Burton.
Vu à la télévision vers 1984, revu au musée vers 2000 et dans la salle Ledoux en mars 2015 une copie du studio datant de vers 1978 (à l'occasion de la sortie de "The Wiz" de Sidney Lumet ?), un carton ajouté expliquant que le film a presque quarante ans. Cette copie semble de qualité moyenne (un peu usée, mais surtout les couleurs semblent affadies.)
Comédie musicale à gros budget et bénéficiant de la perfection hollywoodienne. Grands décors en partie peints.
Convient moyennement à l'éducation du jeune musulman (chien dressé, présenté comme sympathique, en permanence dans le champs.)
9 (car même après une quinzaine d'années sans le revoir, ne m'a plus vraiment surpris.) - DirectorDave FleischerWillard BowskyOrestes CalpiniStarsJessica DragonetteLanny RossPinto ColvigA doctor washes ashore on an island inhabited by little people.9
- DirectorNorman FergusonT. HeeWilfred JacksonStarsDickie JonesChristian RubMel BlancA living puppet, with the help of a cricket as his conscience, must prove himself worthy to become a real boy.Deuxième long métrage de Disney après "Blanche-Neige".
Connu par tout le monde, petits et grands, en réalité plus par les produits dérivés que par le film lui-même qui se révèle inégal. Et décevant.
Si la qualité du dessin animé est souvent parfaite, notamment la splendide séquence sous-marine, c'est le scénario qui pose problème.
Mélodramatique et mièvre. De plus, le développement de la narration, par ailleurs épisodique, semble plusieurs fois artificiel. Par exemple, la baleine qui se trouve justement où Pinocchio se jette dans la mer.
Beaucoup plus grave, il y a une étoile filante qui exauce les voeux, une fée qui pardonne et donne la vie (alors que Seul Allah exalté soit-Il le peut) et un oiseau messager qui informe de l'inconnu. Ce qui est du polythéisme majeur clair et net, sans discussion. Les petits musulmans doivent être préservés.
La musique est trop datée de l'époque.
Surprenant, la scène du nez qui grandit est en fait très courte, même si c'est cette allégorie phallique que les gens ont retenu. Elle ne se répète même pas.
Vu au Musée vers 2000 (me souviens d'avoir eu globalement la même impression) et revu dans la salle Ledoux en octobre 2019 une belle et chaleureuse copie de 1983, sous-titrée bilingue (traduction en français parfois approximative), aux couleurs chatoyantes, qui laisse apparaître la matière et le travail de la main, des outils, contrairement aux soi-disant "restaurations" "remastérisées" aseptisées plus récentes.
4 (quatre) - DirectorJames AlgarSamuel ArmstrongFord Beebe Jr.StarsLeopold StokowskiDeems TaylorThe Philadelphia OrchestraA series of eight famous pieces of classical music, conducted by Leopold Stokowski and interpreted in animation by Walt Disney's team of artists.8
- DirectorSamuel ArmstrongNorman FergusonWilfred JacksonStarsSterling HollowayEdward BrophyHerman BingRidiculed because of his enormous ears, a young circus elephant is assisted by a mouse to achieve his full potential.Revu vers 2012 dans la salle Ledoux.
10 - DirectorJames AlgarSamuel ArmstrongDavid HandStarsHardie AlbrightStan AlexanderBobette AudreyThe story of a young deer growing up in the forest.Fable cruelle et écolo sur les cycles de la vie.
Moins graphiquement époustouflant et novateur que "Blanche-Neige" et plus simple que "Dumbo", il vaut surtout pour ses animations de forêts, de mares colorées par les saisons et ses sons de pluie qui tombe dans la nature.
Convient plus aux filles, notamment en raison de l'instincts maternel.
C'est dans ce Disney qu'il y a le lapin "Pan-Pan".
Vu en décembre 2016 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorNorman FergusonClyde GeronimiJack KinneyStarsAurora MirandaCarmen MolinaDora LuzDonald receives his birthday gifts, which include traditional gifts and information about Brazil (hosted by Zé Carioca) and Mexico (by Panchito, a Mexican Charro Rooster).Vu à la RTBF vers 1984.
Revu en .avi sur mon iMac G5 vers 2007.
8 - DirectorAstrid Henning-JensenBjarne Henning-JensenStarsHenry NielsenTove MaësSigrid Horne-RasmussenSlum kids set things straight by banding together to solve a crime.Le Nova a reçu récemment une collection de films pour enfants scandinaves ou des pays de l'Est, en 16mm et doublés médiocrement en francais. Ils ont choisi de projeter celui-ci pour l'anniversaire des 25 ans de la salle, en janvier 2022. Selon eux, c'est le meilleur du lot. Mais je doute qu'il n'ait pas été possible de trouver moins convenu, plus bizarre ou plus comique, plus divertissant.
Ce premier film familial pour enfants danois est ultra-prévisible dans une ambiance néoréaliste, mais sans, ou presque sans, décor réel. C'est de surcroît assez lent et j'ai, en conséquence, lutté contre le sommeil.
Les enfants sont bien dirigés et restent spontanés, naturels.
Dans la même veine "Émile et les détectives" (1931) de Gerhard Lamprecht, que j'avais noté "8", était plus fin, avec une remarquable scène surréaliste, une longue visite de Berlin, des décors naturels et un casting supérieur.
Quant à "Le chantier des gosses" (tourné en 1957-58, mais dialogué une douzaine d'années plus tard), il a le mérite de l'authenticité car il est tourné dans les Marolles.
7 (6+1 compte-tenu de la qualité médiocre de la copie, un peu floue, sans contraste -c'est gris- et griffée.) - DirectorClaude MisonneStarsA. CharlesR. ChrusR. DarvèreIn pursuit of mysterious boxes of crab, Tintin will meet the one who will become his inseparable friend: Captain Haddock.Fidèle adaptation de l'album réalisée en noir et blanc avec des marionnettes (technique de stop motion) et quelques prises de vue du port d'Anvers. L'animation est souvent très statique, aux limites de l'amateurisme. Le son est très médiocre, notamment la voix de Milou Le budget est à l'évidence trop maigre.
Quelques images fortes sur l'alcoolisme avec le Capitaine Haddock ne sauvent pas l'heure (génériques compris) du film qui paraît plus longue. Les Dupondt sont irrésistibles.
Deux chansons extrêmement datées.
Plein d'ignorances sur l'Islam :- Un mendiant dit : "Allah te le rendra".
- On jure plusieurs fois "par la barbe du prophète".
- Grande affiche "visite de mosquée" devant une mosquée de quartier.
- Le méchant nommé Omar Ben Salaad porte une médaille en or,
- Etc.
Sorti le 21 décembre 1947 à l'ABC situé Place Sainctelette où s'amassent 2000 enfants suite à la pub dans le journal Tintin. Le lendemain, le film est saisi, le producteur en faillite ayant fui en Argentine. Projeté pour un prix élevé au Palais des Beaux-Arts en juillet 2005, sorti en 2008 en DVD. Projeté enfin en septembre 2015 dans la salle Plateau devant, lors de la première des deux projections, un père et son fils, ainsi qu'une famille flamande d'une petite dizaine d'enfants. Et moi.
Ce premier (pas très) long métrage d'animation du cinéma belge serait tombé dans l'oubli s'il ne mettait en scène Tintin et ses compagnons.
3 - DirectorClyde GeronimiWilfred JacksonHamilton LuskeStarsBobby DriscollKathryn BeaumontHans ConriedWendy and her brothers are whisked away to the magical world of Neverland with the hero of their stories, Peter Pan.Fait suite à "Alice au pays des merveilles" (1951) que j'ai regardé à la RTBF vers 1984 et revu ???.
"Peter Pan" est un film mythique étant donné qu'il s'agissait, avec "Les aristochats", du dernier Disney important que je n'avais jamais vu (Je ne suis plus certain concernant "Cendrillon"), de surcroît un de ceux que j'avais eu le plus envie de voir, depuis au moins le début des années '80. Vers début 1992, j'ai vu, à l'Eldorado de Namur, sa suite par Spielberg intitulée "Hook" et j'avais été déçu, notamment car je n'avais pas vu le dessin animé. Que j'ai finalement vu un mois et demi avant mes 45 ans, en décembre 2017, dans la salle Ledoux. Il s'agissait d'une copie en très bon état semblant dater du début des années nonante (format plus large, avec les sous-titres laser qui dépassent à gauche et à droite.)
À noter que, comme les autres Disney, il a été radicalement "digitalement restauré"/aseptisé pour ses ressorties en home vidéo, surtout à partir de 2007.
Plusieurs éléments font que ce film ne convient pas du tout au petit musulman, notamment une fée (ressemblant à la "Rubine" de Waltery) et des sirènes presque nues, un héros aux habits trop serrés, des danses, … Et une glorification du prétendu anniversaire du prophète Isa, innovation des chrétiens connue sous le nom de "Noël".
Les frontières du kitsch sont frôlées plusieurs fois, toutefois sans trop les dépasser. Par contre, c'est parfois mielleusement pompeux et énervant,
comme l'hommage chanté aux mères, ce qui peut sembler de mauvais goût dans un contexte d'enfants orphelins.
Tant que l'action est située à Londres, l'animation est légèrement en-dessous de la moyenne pour du Disney de l'époque. De plus, cette partie est bavarde et exige de l'attention, comme la suite, le métrage paraissant très concentré (peut-être en raison du nombre de personnages), sans respiration. Il n'y a pas de suspense car le personnage principal n'a pas été suffisamment présenté.
Le Capitaine Crochet est remarquablement bien animé. C'est en fait calqué sur des prises de vue réelles, jouées par l'acteur qui fait également la voix du personnage.
Concernant la magie du scénario, je l'ai vu trop vieux, mais j'ai quand même ri car il y a quelques notes d'humour destiné aux adultes, notamment des piques sur les femmes.
Ce dessin animé a clairement influencé la série Astérix (barde, pirates, etc.) et les personnages de Satanas et Diabolo dans "Les fous du volant".
9-1 (car ne convient vraiment pas au musulman) = 8 - DirectorAlbert LamorisseStarsAlain EmeryLaurent RocheClan-ClanIn the Camargue, France, a young boy bonds with a white haired horse that escaped from ranchers.9
- DirectorRoy RowlandStarsPeter Lind HayesMary HealyHans ConriedA young boy dreams that he is in an imaginary world where, assisted by his family's plumber, he must save other piano-playing kids like himself from the dungeons of his dictatorial piano teacher who also mind-controls his mother.Dans la lignée de "Le magicien d'Oz" (1939)
9 - DirectorAlbert LamorisseStarsPascal LamorisseSabine LamorisseGeorges SellierA red balloon with a mind of its own follows a little boy around the streets of Paris.10
Vu vers 2013 dans la salle Ledoux. - DirectorLev AtamanovStarsVladimir GribkovYanina ZheymoAnna KomolovaWhen the Snow Queen, a lonely and powerful fairy, kidnaps the human boy Kay, his best friend Gerda must overcome many obstacles on her journey to rescue him.L'animation est de la plus grande qualité. Elle est influencée par celle de Disney, avec des tons plus pastels.
Je comprends que ce film d'animation a dû impressionner les enfants, surtout à l'époque. La reine de neiges semble anticiper les personnages féminins des mangas japonais des seventies.
Les voix russes plaintives des enfants qui rappellent les catholiques polonais ou portugais m'ont vraiment irrité.
Le film ne convient pas aux enfants musulmans (mixité, magie, etc.)
J'ai eu l'opportunité (janvier 2016) de regarder dans la salle Ledoux une copie 35mm en bon état de "Progrès Films" (père de Philippe Geluck) semblant dater des années 1970.
8 - DirectorKarel ZemanStarsLubor TokosArnost NavrátilMiroslav HolubAn evil millionaire named Artigas plans to use a super-explosive device to conquer the world from his headquarters inside an enormous volcano.Cet hommage à Jules Verne est le meilleur film du cinéaste tchécoslovaque Karel Zeman.
9 - DirectorLes ClarkClyde GeronimiEric LarsonStarsMary CostaBill ShirleyEleanor AudleyAfter being snubbed by the royal family, a malevolent fairy places a curse on a princess which only a prince can break, along with the help of three good fairies.Au niveau des couleurs peut-être le plus réussi des Disney.
La version doublée en français semble avoir influencé Jacques Demy pour "Les parapluies de Cherbourg" et "Peau d'âne". La version originale moins, même si Catherine Deneuve est clairement inspirée de la Belle au Bois Dormant.
Graphiquement, fait la liaison entre la perfection des premiers Disney ("Blanche-Neige", "Dumbo", "Pinocchio") et les productions plus stylisées des sixties ("Les 101 dalmatiens", "Merlin l'enchanteur", "Le livre de la jungle"), ici avec une inspiration des enluminures du moyen-âge. C'est très réussi.
C'est évidemment le comble du conte de fée pour jeune fille romantique qui attend le fameux prince charmant, l'homme idéal qui n'existe pas dans la réalité. On peut dire que le scénario est clairement puant d'un point de vue politique ou islamique.
C'est dans ce film qu'il y a trois gentilles fées. Pour l'anecdote, le prince s'appelle Philippe.
À noter quelques éléments très gothiques et effrayants, qui semblent annoncer ceux de "Taram et le chaudron magique" 25 ans plus tard.
Vu, en copie semblant des années nonante (prégénérique en images de synthèse), la version doublée en français et celle sous-titrée bilingue en août 2015 dans la salle Ledoux. La version doublée m'a semblé plus belle au niveau des couleurs, comme si l'ajout de sous-titres (au laser ?) avait affadi l'éclat.
9 (chef-d'œuvre du genre, mais un genre qui a fait beaucoup de dégâts...) - DirectorRay GoossensThe adventures of the cartoon characters Chlorofyl and Antraciet."Chlorophylle, le bosquet hanté"
7 - DirectorAndrei TarkovskyStarsIgor FomchenkoVladimir ZamanskiyNatalya ArkhangelskayaSeven-year-old Sasha practices violin every day to satisfy the ambition of his parents. Already withdrawn as a result of his routines, Sasha quickly regains confidence when he accidentally meets and befriends worker Sergei, who works on a steamroller in their upscale Moscow neighborhood.Revu vers 2010.
10 - DirectorClyde GeronimiHamilton LuskeWolfgang ReithermanStarsRod TaylorBetty Lou GersonJ. Pat O'MalleyWhen a litter of Dalmatian puppies are abducted by the minions of Cruella De Vil, the owners must find them before she uses them for a diabolical fashion statement.Vu au printemps 2012 dans la salle Ledoux.
9. Revu vers 2017 au même endroit, j'ai descendu ma note à "8". - DirectorAlberto CavalcantiStarsRachel ClayMichael WadeTerry RavenA group of children befriend a monster.Alberto Cavalcanti, réalisateur à la longue carrière internationale hétéroclite, qui a surtout adapté en 1956 Bertolt Brecht ("Maître Puntila et son valet Matti"), est responsable de ce petit film tourné dans Londres (seule particularité remarquable plutôt réussie), d'une extrême naïveté, d'un surréalisme involontaire, et sans autre prétention que de divertir sagement les moins de douze ans.
Le budget est insuffisant et les effets spéciaux rudimentaires (animation en volume) sont terriblement médiocres, très loin de la qualité de l'admirable travail de Ray Harryhausen. Rien n'est susceptible d'intéresser l'adulte. Le problème et que la personnalité du directeur et le sujet (monstre dinosaure proche d'un Godzilla) attire l'attention du cinéphile. Qui sera déçu, car le niveau n'atteint pas celui des moins bonnes séries B fantastiques américaines des années '50. Ce n'est même pas comique, seulement ennuyeux. Pour les petits, ce produit a mal vieilli et il n'est pas difficile de trouver beaucoup mieux.
4 - DirectorWolfgang ReithermanClyde GeronimiDavid HandStarsRickie SorensenSebastian CabotKarl SwensonA poor boy named Arthur learns the power of love, kindness, knowledge and bravery with the help of a wizard called Merlin in the path to become one of the most beloved kings in English history.Situé dans l'époque médiévale comme "La belle au bois dormant", le dessin reprend occasionnellement quelques caractéristiques de celui-ci, mais n'a pas les même ambitions (pas de format large et absence de lyrisme), le ton de ce petit budget étant à la limite de la parodie. Un peu trop second degré. L'argument ne propose pas vraiment d'enjeu, il semble presqu'inabouti. La fin est un peu frustrante.
Le graphisme donne une importance à la touche, fait penser au dynamisme impertinent de Tex Avery et surtout aux bandes dessinées américaines underground de l'époque, donc ce film était d'une grande modernité. En fait, il s'agit plutôt d'une réalisation de Wolfgang Reitherman (notamment "Les 101 Dalmatiens" en 1961, "Le Livre de la Jungle" en 1967, "Les Aristochats" en 1970, "Robin des Bois" en 1973, "Les Aventures de Bernard et Bianca" en 1977)
Néanmoins, c'est très très bavard et j'avoue avoir souvent décroché. Reste quelques réussites dont la vaisselle qui se nettoie toute seule, la fameuse bataille de transformation entre Merlin le magicien et la sorcière. Et surtout une magnifique scène d'anthologie qui justifie la vision du film à elle toute seule : les héros en écureuil dragués par des femelles, et sa touchante réflexion sur l'amour ! Le propos est moderne.
Vu à la RTBF vers fin 1984 et revu vers 2009 dans la salle Ledoux et avais coté 9. Revu dans la salle Plateau en août 2015 une copie d'origine avec de nombreuses petites griffes. Je confirme le 9.
(Le DVD/BluRay montre des couleurs beaucoup plus saturées, plus froides et des contours assagis, plus nets, proches de la ligne claire. De surcroît l'image est recadrée, les haut et bas sont coupés.) - DirectorRobert StevensonStarsJulie AndrewsDick Van DykeDavid TomlinsonIn turn of the century London, a magical nanny employs music and adventure to help two neglected children become closer to their father.Vu vers 2012 dans la salle Ledoux.
7 - DirectorRay GoossensAnimation about a Roman guide.Au niveau des dessins, sans doute le chef d'œuvre de Ray Goosens qui représente ici les attractions touristiques de Rome.
Le scénario n'est qu'un prétexte à une imitation pataude des cartoons américains.
7 - DirectorRay GoossensStarsPeter LazerArnold StangJess CainPinocchio must prove himself as a real boy when he takes off to Mars with Nurtle in the capture of Astro, a flying killer space whale.Co-production américano-flamande (en réalité seule l'animation a été faite en Belgique), ce premier film d'animation belge aussi long a un charme pop très golden sixties.
Est très ennuyeux tant qu'il reste sur Terre et tente maladroitement d'imiter Walt Disney (entre autre avec de pénibles chansons), mais devient suffisamment délirant dans l'espace.
Nic Broca anime, mais pas encore l'horrible Louis-Michel Carpentier.
S'adresse aux 6/11 ans, mais ne convient pas aux petits Musulmans car il y a de l'association à Dieu présentée comme une vérité.
Vu en pellicule d'époque très bien conservée dans la salle Plateau (où j'étais seul) en avril 2014.
7 - DirectorDusan VukoticStarsIris VrusTomislav PasaricAbdoulaye SeckYugoslav-Czech fantasy/parable about a number of small children who discover and live on an enchanted island -- the first live action feature from Academy Award winning animator/director/writer Dusan Vukotic.Réalisé en 1966 en Yougoslavie (pays communiste libre), il en a toutes les caractéristiques (avec critique de la bureaucratie, anti-racisme, idéalisme) et une ambiance très sixties qui aurait bien mal vieilli (n'a pas la monumentalité intemporelle de "Le rouleau compresseur et le violon" réalisé en 1960 par Andrei Tarkovsky.)
Fantaisie pour enfants très surréaliste. Sympathique.
Vu en octobre 2014 dans la salle Plateau un affreux contretype 16mm belge (copie de la BRT ?) flou avec bandes noires au-dessus et en dessous (film à l'origine en 16/9 recadré en 4/3) au son très médiocre.
petit 9. - DirectorLeslie H. MartinsonStarsAdam WestBurt WardLee MeriwetherThe Dynamic Duo faces four supervillains who plan to hold the world for ransom with the help of a secret invention that instantly dehydrates people.9
- DirectorWolfgang ReithermanStarsPhil HarrisSebastian CabotLouis PrimaBagheera the Panther and Baloo the Bear have a difficult time trying to convince a boy to leave the jungle for human civilization.Vu en 35mm d'une resortie (des années '80 ?) dans la salle Ledoux en décembre 2013.
10 - DirectorRay GoossensStarsRoger CarelJacques MorelPierre TornadeAsterix, the most cunning warrior of a Gaulish village resisting Roman occupation, must save their magic potion-brewing druid when he is kidnapped by an ambitious Centurion.Le premier film d'animation avec Astérix reprend fidèlement le premier album d'Astérix. Il est signé Ray Goossens qui a commis de très nombreuses adaptations de bandes dessinées (Les Tintin de 1959, "L'affaire Tournesol" en 1964, les tv-pilotes de "Chlorophylle" et "Spaghetti" en 1965.)
Il s'agissait d'un film pour la télévision (les dessins sont très bruts et la qualité de l'animation relativement médiocre), sorti quand même au cinéma car Astérix était alors au sommet de sa popularité. Les auteurs n'étaient pas au courant de cette adaptation. Les créateurs d'Astérix, Albert Uderzo et René Goscinny, n'ont découvert l'existence du film que lors d'une projection privée. Ce sont Georges Dargaud, leur éditeur, et Raymond Leblanc, le PDG des studios Belvision et des éditions du Lombard, qui ont mené à bien ce projet sans leur en faire part. Deux autres albums ont également été adaptés en même temps : "La Serpe d'or" et "Le Combat des chefs". Déçus par le résultat du premier opus, Albert Uderzo et René Goscinny ont exigé la destruction des deux autres films et imposé d'être partie prenante dans l'élaboration du long-métrage suivant, "Astérix et Cléopâtre".
Albert Uderzo et René Goscinny rêvaient de Disney; les gros nez de leurs Gaulois ne venaient pas d'ailleurs. Un jour, leur Astérix vivrait en dessins animés. C'est dire leur déconvenue (et une envie certaine de coller des baffes) quand ils apprirent que le studio d'animation Belvision, mandaté par l'éditeur Dargaud, avait adapté sans les consulter l'album "Astérix le Gaulois". Bâclé, le film triompha néanmoins au box-office: le phénomène Astérix explosait.
« Le film n'était pas terrible », résuma Goscinny, poli et digne, à Numa Sadoul en 1973 dans Les Cahiers de la bande dessinée. « Le second était meilleur. » Une fois détruits les négatifs de "La serpe d'or", nos compères s'attelèrent à une adaptation véritablement cinématographique d'"Astérix et Cléopâtre", s'inspirant directement du Cleopatra de Joseph Mankiewicz, le désastreux péplum de 1963 : Uderzo s'occupa du story-board et Goscinny s'amusa avec les codes du genre. ("Le devoir", 24 décembre 2011)
Vu en 35mm d'époque légèrement usée dans la salle Ledoux en mars 2014.
8 - DirectorRené GoscinnyAlbert UderzoStarsRoger CarelJacques MorelMicheline DaxOrdered by Cleopatra to build a palace in Alexandria within three months as part of a bet with Julius Caesar, architect Edifis enlists the help of Asterix, Obelix and Getafix.Bien que supérieur (animation de meilleure qualité, quelques gags intelligents purement cinématographiques) à "Astérix le Gaulois" datant de l'année précédente, ce n'est pas aussi bon qu'espéré (l'animation n'est pas si magnifique, ce n'est pas en CinemaScope comme je l'avais imaginé et surtout, à la moitié, le scénario devient lassant.)
Semble s'adresser essentiellement aux enfants. Néanmoins, cette œuvre de propagande de l'époque du Général De Gaule est devenue désuète et ne convient pas à l'éducation des petits Musulmans (« Ici cela manque de cervoise et de sangliers » se plaint Obélix.)
D'après de nombreuses critiques, serait pourtant la meilleure adaptation de cette bande dessinée.
Vu en 35mm d'époque dans la salle Ledoux en mars 2014.
petit 9 - DirectorJames HillStarsRobert RyanChuck ConnorsNanette NewmanWhen Captain Nemo saves the passengers of a sinking ship and takes them to his Utopian underwater city he discovers that not all of his guests agree to remain there forever.S'il est inspiré du roman de Jules Verne "Vingt mille lieues sous les mers", "Le capitaine Nemo et la ville sous-marine" n'est pas une suite mais une variation destinée aux enfants de six à treize ans.
Aventures, humour, science-fiction, réflexions morales, le scénario de type bande dessinée sans prétention est adapté à la tranche d'âge ciblée (avec un regard d'adulte, des personnages sont très caricaturaux, des situations sont ridicules, etc.)
Les effets spéciaux, dont des maquettes, sont honorables pour l'époque. Ils contribuent au charme de ce divertissement, filmé sans génie mais avec application, qui se distingue par ses décors et accessoires somptueux. L'influence du cachet victorien de la Hammer Film Productions est évidente et certaines lumières colorées rappellent les éclats de Mario Bava. En Panavision et Metrocolor, cette friandise poétique et kitsch, comme on n'en fait plus, a plutôt belle allure.
9 - DirectorEddie LatesteStarsPhilippe OgouzClaude BertrandGeorges AtlasTintin travels to Peru to rescue some archaeologists from an old inca curse.Adapté au cinéma entre autres par Hergé lui-même, ce film est le fleuron du dessin animé belge et surtout un très chouette film d'aventure.
"Tintin et le temple du soleil" est fidèle aux deux albums (l'éponyme qui faisait suite à "Les sept boules de cristal"), même si le premier est modernisé (transposé des années quarante à la fin des sixties) et excessivement concentré (ce qui empêche heureusement le rythme parfois très pataud des productions Belvision.)
C'était évidemment l'album qui se prêtait le mieux à une adaptation en dessin animé grâce à ses décors sud-américains typiques et peuplés d'animaux qui rappellent "Le livre de la jungle" de Disney, tout en respectant le caractère original des personnages. Certains gags fonctionnent très bien, d'autres sont un peu plus bancals.
Les couleurs sont chaleureuses, beaucoup plus que dans la série animée du début des années '90.
Il y a trois chansons composées (paroles et musique) par Jacques Brel (ce n'est pas lui qui chante), mais c'est un des rares défauts du film, avec l'ajout d'une sorte de sous-intrigue romantique, quelques animations de qualité médiocre, comme Belvision en avait l'habitude, mais qui enfin de compte, aujourd'hui ajoutent du charme nostalgique de cette époque artisanale.
Pour petits et grands, contrairement au navrant navet qui suivra trois ans plus tard, avec son humour pour enfants et son intrigue d'espionnage industriel sur fond la guerre froide.
Vu le 30 avril 2014 pour la première fois de ma vie dans la salle Ledoux une copie 35mm d'époque quasi-neuve.
petit 10 - DirectorRené GoscinnyStarsMarcel BozzuffiPierre TrabaudJacques BalutinWhen the members of a caravan of pioneers find a daisy growing in the middle of the desert they decide to stop there and to build their town on this very spot. Houses soon spring up like mushrooms, immediately followed by a bank, a saloon, a prison, etc: Daisy Town is born.Si "Astérix et Cléopâtre" était une parodie de peplum, "Daisy Town" est une parodie de western.
Quelques bons gags de Goscinny. Les décors semblent signés Uderzo, tandis que les personnages sont animés relativement médiocrement par les habituels Nic Broca et Louis-Michel Carpentier.
Beaucoup trop de haram pour l'éducation du jeune Musulman (énormément de cigarettes, d'alcool, aussi de jeu, de la mixité, etc.)
À noter la présence du Mexicain paresseux qui, comme la cigarette, n'était pas politiquement correcte.
Sans doute la meilleure adaptation en dessin animé d'une bande dessinée franco-belge après "Tintin et le temple du soleil" réalisé deux ans plus tôt par le même studio Belvision, même s'il y a quand même quelques problèmes de rythme.
Vu en 35mm d'époque dans la salle Ledoux en mars 2014.
9 - DirectorRaymond LeblancStarsJacques CareuilGeorges AtlasJacques BalutinTintin and his friends visit Professor Calculus at his country laboratory, only to find him and a pair of local children threatened by criminals after the inventor's work.Une régression pour Belvision, Nic Broca et Louis-Michel Carpentier...
Hergé, démissionnaire, semble se moquer de l'utilisation de sa création. C'est un navet, c'est raté, cela peine à trouver sa cohérence et son rythme.
Inspiré par James Bond et Scooby-Doo, Tintin est montré en sous-vêtements et est devenu très fort. Il y a aussi deux enfants et leur chien qui chantent, à la manière des personnages de Disney, une chanson entière ridicule. Le surchargement burlesque n'est même pas, dans la plupart des cas, amusant, mais ringard. Et le climax confus engourdit (Greg, le scénariste, avait rêvé pour la fin d’un raz-de-marée sous-marin spectaculaire qui, faute de moyens, n’a jamais été réalisé. Quant à la scène d’affrontement entre le char amphibie et le sous-marin de poche, elle s’est selon lui réduite « à une bataille de quelques bulles dans une boîte de conserve »). L'animation est de troisième ordre. Le scénario est plein d'énormes coïncidences et trop peu réaliste pour une aventure de Tintin. La musique est trop répétitive.
Haddock picole et Tintin refuse un cigare.
Points positifs : C'est regardable en somnolant entre deux décors du lac syldave.
Vu vers 2011, puis en avril 2014 dans la salle Ledoux en copie originale un peu abîmée.
Revu en octobre 2019 : Largement inférieur à "Tintin et le temple du soleil" de 1969 (qui n'était déjà pas parfait), "Tintin et le lac aux requins" est décevant, même en faisant preuve d'indulgence.
Bob De Moor n'a fait que superviser la direction artistique.
L'animation varie de l'agréablement correct au médiocre, l'humour est souvent lourd, les coïncidences s'accumulent, tandis que la narration ne s'encombre pas de vraisemblance. En effet, outre Walt Disney, c'est Scoubidoo et James Bond qui sont copiés.
J'ajoute que mon personnage préféré, Séraphin Lampion, n'apparaît pas. Ni Moulinsart.
À noter qu'un personnage pittoresque de l'album "Vol 714 pour Sydney" (1968) apparaît pour une courte silhouette.
Autre bizarrerie, embarrassante : Tintin est montré en sous-vêtement moulant.
C'est Micheline Dax qui prête sa voix à la Castafiore.
Ne vaut pas un déplacement ou un dérangement, même dans un élan nostalgique. Les deux adaptations de ce film en bande dessinée sont plus réussies.
Revu dans la salle Ledoux en octobre 2019 et maintient ma note de 5/10 datant d'une précédente projection à la Cinémathèque royale.
5 - DirectorCharles NicholsIwao TakamotoStarsDebbie ReynoldsHenry GibsonPaul LyndeWilbur is a farm pig who's terrified that he'll end up on the dinner table. His friend Charlotte, a charming spider, comes to his rescue. She weaves words into her web, convincing the farmer that Wilbur is too special a pig to kill.Une production Hanna-Barbera pour le cinéma, largement de meilleure qualité que leur fond de commerce habituel.
Le réalisateur est celui de la première série de "Scoubidou" et on reconnaît son style (cadre des USA profonds, personnages humains, voitures, maisons), mais le monde de la ferme et des animaux, ainsi que les chansons lorgnent (un peu trop) du côté de Disney.
Un excellent scénario un peu triste sur une amitié (comme le sera "Rox et Rouky" huit ans plus tard) entre une araignée et un cochon qui malheureusement met en scène un porc présenté beaucoup trop sympathiquement (le porc est tout propre et soigné, embrassé comme un bébé) pour les petits Musulmans.
L'édition numérisée présente malheureusement des couleurs changées par rapport à la copie 35mm en excellent état vue en décembre 2015 dans la salle Ledoux et une matière (grain) lissée.
9 - DirectorWolfgang ReithermanDavid HandStarsBrian BedfordPhil HarrisRoger MillerThe story of the legendary British outlaw portrayed with the characters as anthropomorphic animals.Classique de Walt Disney dirigé par Wolfgang Reitherman ("Winnie l'ourson", "Les Aristochats", "Les aventures de Bernard et Bianca", …)
Le générique de début est graphiquement un des plus réussis des productions Walt Disney. L'animation, certes moins riche que celles des classiques de l'âge d'or comme "Bambi", est de toute première qualité.
Le ton est celui des comédies pétillantes de Blake Edwards. On pense forcément aux dessins animés de la "Panthère rose".
Avec quelques touches psychédéliques notamment au niveau de la musique.
Le scénario est fort prévisible. Rien n'est exceptionnellement mémorable.
De surcroît, le spectateur a une impression de déjà-vu, ce qui est normal puisque de nombreux éléments de films antérieurs sont recyclés, notamment de "Blanche-Neige et les sept nains", pour des raisons économiques, mais surtout pour maintenir un certain niveau, en raison du manque de personnel expérimenté.
C'est dans ce film qu'il y a la tortue à lunettes, qui en fait n'intervient que très peu. Il y a aussi le serpent perfide.
Mais ne convient pas au musulman : roi positif rentrant d'une croisade et portant la croix, cloches, fête et cadeau d'anniversaire, fornication sous forme d'« amour pur éternel », chansons, apologie du vol, etc.
Vu une copie d'époque 35mm sous-titrée bilingue, bien conservée (rares petites griffes, une saute moyennement importante) dans la salle Ledoux en décembre 2018.
À noter que les couleurs chaleureuses et leur matière sont particulièrement bien conservées. Par contre, les diverses éditions numériques ont complètement effacés la matière et la touche humaine, tout en ayant affadi/refroidi les couleurs.
7 - DirectorDuccio TessariStarsAlain DelonStanley BakerOttavia PiccoloIn the New World, a new Spanish governor finds the province of Nueva Aragón under the iron fist of the corrupt Colonel Huerta and vows to bring justice under the guise of a masked avenger.Étrange mélange de western spaghetti, comédie et film pour enfant.
Les principaux défauts de ce sympathique divertissement familial sont la mise en scène plate et conventionnelle (avec l'habituelle post-synchronisatation italienne) et les énormes invraisemblances de bande dessinée.
Alain Delon, coproducteur de cette adaptation, s'en sort plutôt bien dans ce double rôle.
À partir de sept ans, mais ne convient pas au petit Musulman non-accompagné (fornication, contexte mécréant.)
Vu en juin 2015 une copie d'origine un peu usée, aux couleurs un peu passées, dans la salle Ledoux.
un gros 8 - DirectorPeyoStarsGeorges AtlasJacques BalutinAngelo BardiA villain named McCreep steals the Smurfs' magic flute, an instrument that makes people dance wildly, and uses it to rob them. The Smurf King sends out Peewit to track down the thief and retrieve the flute.La musique de Michel Legrand (proche de celle de "Peau d'âne"), si elle donne de l'allure à l'ensemble, ne parvient pas à sauver le rythme pataud et la lourde animation de Nic Broca et Louis-Michel Carpentier. Les décors sont néanmoins supérieurs à la moyenne.
Cela se passe dans un moyen-âge très bourgeois pantouflard où deux jeunes privilégiés se battent pour conserver l'ordre social du "bon roi".
Cela s'adresse aux enfants (quatre à treize ans), mais ne convient absolument pas à l'éducation du petit Musulman : alcool, jeu, ...
Vu vers 2011 dans la salle Ledoux et en avril 2014 dans la même salle une copie d'origine, sous-titrée néerlandais, relativement griffée.
4 - DirectorRichard WilliamsAbe LevitowStarsClaire WilliamsDidi ConnMark BakerRaggedy Ann and Andy leave their playroom to rescue Babette, a beautiful French doll kidnapped by pirates.Probablement le meilleur film d'animation pour enfants (et adultes) des années '70. Réalisé avec la technique du Xerox.
Une sorte de pré-"Toy Story" au pays des merveilles sous LSD, influencé par "Yellow Submarine" (1968) et Ralph Bakshi ("Fritz the Cat" en 1972, "Heavy Traffic" en 1973, "Coonskin" en 1974).
Découvert une copie en bon état (légèrement virée au rose) en mars 2023 dans la salle Ledoux.
10 - DirectorPeter R. HuntStarsRichard HarrisCatherine SchellNorman ShelleyLemuel Gulliver washes ashore on Lilliput and attempts to prevent war between that tiny kingdom and its equally minuscule rival Blefuscu.Le Gulliver de mon enfance.
Gulliver est joué par un acteur au moins 25 ans trop âgé !
Mélange d'animation bon marché gros nez, mais fade réalisée à Bruxelles par Broca et Carpentier et de prises de vue réelles (Gulliver se promenant dans de grandes maquettes colorées en carton-pâte kitsch !!!)
Bavard vers la moitié.
Vu en mars 2014 dans la salle Ledoux une copie sans sous-titre un peu virée au rouge (surtout la première bobine.)
un gros huit (+ 1 l'ayant vu en anglais non sous titré) - DirectorDon ChaffeyDon BluthStarsSean MarshallHelen ReddyJim DaleAn orphan boy and his magical dragon come to town with his abusive adoptive parents in pursuit.Très sympathique moyen budget à la réalisation un peu laborieuse rendant la narration lancinante (pourtant, malgré quelques longueurs, paraît plus court que ses 128 minutes.)
Mais son côté minimaliste (entre autres des décors : forêt, village de carte postale, phare au bord de l'océan) seventies lui donne énormément de charme, surtout grâce à l'irrésistible dragon vert et rose qui fait penser à Gaston Lagaffe. L'animation est signée par un Don Bluth en grande forme.
Les chansons apportent une certaine fraîcheur et de la gaieté à ce gentil divertissement qui reste un de mes Disney préféré, même si je me suis endormi pendant le climax.
À noter que lors du dernier effet spécial (cigare) un reflet apparaît clairement sur la vitre (cela a sans doute été corrigé numériquement pour les éditions DVD.)
Ne me souviens plus si je l'avais vu à l'époque, mais possédais le 33 tour du "Petit Ménestrel", si mon souvenir est bon. L'aurais-je vu ou revu au milieu des années '80 à la télévision ? En tout cas, revu vers 2009 dans la salle Ledoux et en juillet 2015 dans la salle Plateau une copie d'époque un peu griffée, avec une saute de minimum quinze secondes. J'avais noté "10" en 2009 et un "gros 9" en 2015.
gros 9 - DirectorRon SatlofStarsNicholas HammondRobert F. SimonChip FieldsSpider-Man swings to the rescue when a nuclear bomb created by three college students falls into criminal hands.Ce téléfilm était sorti au cinéma à l'étranger en 1979.
Décevant, vraiment décevant.
Vu en 35mm dans la salle Ledoux vers 2010.
7 - DirectorHaro SenftStarsMarcel MaillardBarbara RutzmoserKlaus WiesePetite perle oubliée du film pour enfant. L'adulte y prend également beaucoup de plaisir, mais le petit musulman doit être accompagné en raison du contexte mécréant.
Par un cinéaste tchécoslovaque qui a travaillé principalement en Allemagne et qui avait à l'époque déjà cinquante ans, un apaisant conte écologique, pré-affaire Dutroux, où un enfant en longue ballade croise plein de chevelus sympathiques, au milieu de la nature (animaux et végétaux) lumineusement filmée.
Ce film semble être sorti en 35mm. J'ai vu dans la salle Plateau en juin 2015 une copie 16mm, programmée par Stéphanie Bodien, issue du distributeur de copie 16mm du Ministère des affaires étrangères allemand "Inter nationes" fusionné avec le Goethe-Institut en 2001, dont la collection (de centaines de films, dont une grosse centaine de fictions) a été transférée à la Cinémathèque royale en 2006.
Texte de Stéphanie Bodien : "Par une journée d'automne, les aventures, dans la campagne de Munich, d'un gamin de huit ans sans le sou, en quête d'une compagne pour son petit lapin. Réalisé à peu de frais, cette fable douce et libertaire sur la découverte du monde ne s'adresse pas qu'aux enfants..."
Citations sélectionnées par Stefanie Bodien :
« Ceci est un conte de quelqu‘un qui part chercher un lapin tout en découvrant le monde. Un conte pour enfants alors ? Un conte pour adultes qui parle d‘un enfant. (...) Une mosaï- que d‘événements qui ne forme pas une vraie intrigue mais dans laquelle chaque partie a sa place. Pas de morceaux de bravoure mimiques mais du travail propre avec des non professionnels et des acteurs inconnus, que Senft laisse ‚s‘épanouir‘. Le film ne manque pas de volonté artistique, il est, au contraire, composé de manière précise et souple à la fois. » (Walter Fenn, 1979)
« Ce qui est décisif, c‘est le calme contemplatif du film et sa volonté de donner à voir. Senft ne s‘est pas laissé séduire par l‘idée de représenter la contradiction entre la campagne et la ville en opposant le ciel et l‘enfer. Il montre seulement que la recherche de valeurs et de formes de vie alternatives est une nécessité pleine de sens. Cette position a également influencé le processus de production du film : les scènes ont été tournées de manière chronologique, sans dialogues fixés au préalable. » (Hans Günther Pflaum, 1997)- Notice WK allemand plutôt riche : http://de.wikipedia.org/wiki/Ein_Tag_mit_dem_Wind
- Notice présentant un photogramme représentatif du film : http://www.filmportal.de/film/ein-tag-mit-dem-wind_49f2c27cfdf24d5c91ecddf758efb891
gros 9 - DirectorShuchen WangJingda XuDing Xian YanStarsKe BiBanjô GingaDaisuke GôriTells the fable from Chinese mythology about the young warrior Nezha who takes on a group of evil dragons.Vu en pellicule VF d'origine, cette curiosité artisanale vaut pour ses dessins exotiques (inspirés de l'art traditionnel chinois, certes ayant subi des influences disneyennes et du Japon) et surtout pour ses couleurs, associations de couleurs inhabituelles, quasiment psychédéliques, aux limites du kitsch.
Le problème est l'argument peu passionnant et totalement contraire à l'Islam (dont plusieurs dieux.)
Vu en août 2015 dans la salle Ledoux, le doublage français, pas toujours totalement réussi, est interprété par les mêmes acteurs que les autres programmes pour enfant de l'époque, ce qui ajoute beaucoup au charme.
Si en pellicule originale : petit 9
Sinon petit 8 - DirectorJean ImageStarsDominique PaturelMichel EliasGeorges Atlas1979 animated cartoon of legendary Baron of Münchausen, including stories like hunting wild ducks with bacon or his escape from inside a whale.Vu en mars 2016 dans la salle Plateau.
Soporifique et humour beauf.
4 - DirectorCarroll BallardStarsKelly RenoMickey RooneyTeri GarrAfter being shipwrecked with a magnificent horse off the coast of Africa in the 1940s, a boy bonds with the stallion, and trains him to race after their rescue.Film pour enfant produit par Francis Ford Coppola (et réalisé par un camarade de classe) tourné en costumes d'époque (fin des années '40) en Sardaigne et au Canada.
La photographie est de premier ordre. Musique africanisante pendant le premier tiers.
Le problème est le scénario cousu de fil blanc : Le héros rencontre un cheval battu par de très méchants arabes, le père du héros gagne beaucoup au jeu, le héros et le cheval sont rescapés d'un naufrage, trouvent à manger et à boire (où ?) sur une île déserte, sont sauvés par des marins. Puis le cheval vit dans le jardin de la villa cossue de la mère du héros, s'en prend à l'éboueur, s'enfuit, mais le héros, guidé par le premier venu dans la rue, le retrouve à au moins cinq kilomètres gardé par, quelle coïncidence, un ancien entraîneur de course de chevaux qui a pris sa retraite pour une obscure raison. Le héros montera le cheval qui se fait attaquer par un concurrent, saigne, mais gagne quand même la course et sera guéri, ouf voilà le spectateur rassuré !
4 - DirectorHayao MiyazakiStarsYasuo YamadaEiko MasuyamaKiyoshi KobayashiA dashing thief, his gang of desperadoes and an intrepid cop struggle to free a princess from an evil count, and learn the secret of a treasure that she holds part of the key to.Premier long métrage de Hayao Miyazaki, qui reprend son personnage de petit-fils d'Arsène Lupin de sa série télé "Edgar le détective cambrioleur".
Beaucoup de clopes sont fumées.
C'est invraisemblable et surréaliste, mais moins niais que ce que réalisera le cinéaste par la suite.
L'action a pour lieu un petit pays imaginaire, à la Saint-Marin, situé dans les Alpes italiennes. Ce qui donne l'occasion à des personnages et décors proches de ceux de la série télévisée "Heidi" (1974), pour laquelle Miyazaki avait beaucoup contribué.
Vu en avril 2024, dans la salle 2 de l'Aventure, la numérisation sortie en France en janvier 2019.
Les couleurs ne m'ont pas paru correspondre à celles des seventies.
8 - DirectorGary NelsonStarsMaximilian SchellAnthony PerkinsRobert ForsterA research vessel finds a missing ship, commanded by a mysterious scientist, on the edge of a black hole.10
- DirectorJimmy T. MurakamiRoger CormanStarsGeorge PeppardRobert VaughnRichard ThomasA farm boy recruits a band of outlaws to save the planet Akir from forces that threaten to wipe them out from the face of the universe. A battle stretching beyond the stars begins here.Alcool, cigarettes et petites pépées, dans les maquettes de l'espace.
Roger Corman reprend le scénario de "Les sept samouraïs" (1954) d'Akira Kurosawa et du western "The Magnificent Seven" (1960) de John Sturges pour le transformer en space-opera d'exploitation qui ne soutient pas la comparaison avec "Star Wars", en particulier au niveau des effets spéciaux et de la musique, mais qui reste, dans l'ensemble, suffisamment intéressant, principalement grâce à une improbable galerie de mercenaires (cow-boy, nymphomane, lézard, ...) aux motivations définies et au charme de l'artisanat plein de lumières colorées.
Sorti dans la foulée de "L'empire contre-attaque", l'entreprise brasse large puisque s'adresse aux enfants, aux ados à qui l'on donne l'occasion de peloter et embrasser sa partenaire, mais aussi aux adultes avec de très surprenantes (dans un film pour enfant, je me souviens très clairement des publi-reportages sur ce film dans les périodiques pour enfants) petites doses de softcore. On trouve également quelques éléments d'horreur. C'est surtout traité avec un humour beauf mais plutôt fin (ce qui est assez remarquable) et une santé naïve, au vulgaire assumé, typiquement protestante américaine.
Sans le regard impliqué de l'enfant, le climax confus et anémique semble bâclé, dépourvu du moindre souffle.
Corman a réalisé une partie du film. Et James Cameron est directeur artistique. Scénario du trop oublié John Sayles, entre autres scénariste de "Piranha" de Joe Dante (1978), l'"Alligator" de Lewis Teague (1980) et "The Howling"/"Hurlements" de Joe Dante (1981).
Avec George Peppard (le chef de l'"agence tout risque". Ce rôle semble même avoir été une source d'inspiration de la série télévisée) et Robert Vaughn ("Les sept mercenaires", "Bullitt" en 1968, une multitude de seconds rôles, et qui jouera également dans la cinquième saison de "The A-Team".)
Vu (pour la première fois) deux fois dans la salle Plateau en septembre 2015.
petit 9 (revu deux fois au même endroit, vers octobre 2022, et confirme ma note.) - DirectorMike HodgesStarsSam J. JonesMelody AndersonMax von SydowA football player and his friends travel to the planet Mongo and find themselves fighting the tyranny of Ming the Merciless to save Earth.Merveilleux divertissement coloré pour petits et grands.
Vu vers mars 2014 au Nova en copie originale 35mm médiocrement sous-titrée.
9,5 + 0,5
Peut-être légèrement trop second degré comme les Batman des années '60. Regrette vraiment de ne pas l'avoir vu avec un regard d'enfant.
10 - DirectorRobert AltmanStarsRobin WilliamsShelley DuvallRay WalstonThe adventures of the famous sailor man and his friends in the seaside town of Sweethaven.Un Altman produit par Disney ! On ne remarque pas la patte du cinéaste, sauf dans sa manière de filmer les paysages en écran large (rappelle notamment "John McCabe"). C'est tourné à Malte dans un village construit pour l'occasion, peut-être trop artificiel, trop parc d'attraction, ce qu'il est devenu depuis.
Adaptation en forme de comédie musicale à la Broadway qui se révèle, dès le début, pataude.
Le spectateur adulte doit faire un effort d'indulgence face à un scénario anémique.
Reste un divertissement sans prétention qui conserve un certain charme décalé et bénéficie d'une patine liée à l'époque.
Shelley Duvall ("Shining") est irrésistible dans le rôle d'Olive. À noter qu'elle avait joué trois ans plus tôt avec Sissy Spacek dans un des meilleurs films du cinéaste "Trois femmes", que je n'ai jamais vu.
Il y a aussi Robin Williams, un peu trop grimaçant. Et le "faux Bud Spencer" l'Israélien Paul L. Smith dans le rôle de Brutus.
Vu lors de sa sortie, revu à la RTBF, revu au Musée vers 2000 et revu dans la salle Ledoux en août 2020.
petit 8 - DirectorDesmond DavisStarsLaurence OlivierHarry HamlinClaire BloomPerseus must battle Medusa and the Kraken to save the Princess Andromeda.7
- DirectorCharles JarrottStarsMichael CrawfordOliver ReedBarbara CarreraCartoonist Woody becomes the superhero he draws. Using his gadgets he helps a Soviet spy defect to the West.7
- DirectorTed BermanRichard RichArt StevensStarsMickey RooneyKurt RussellPearl BaileyA fox named Tod and a hound named Copper vow to be best friends forever. But as Copper grows into a hunting dog, their unlikely friendship faces the ultimate test.Un Disney sombre et triste ayant pour thèmes la loi de la jungle et le temps qui détruit.
L'animation et le scénario sont irréprochables. Les animateurs ont repris la forêt de Bamby, la tête de Belle, le physique de Robin des Bois, le Hibou de "Merlin l'enchanteur".
Point faible du film : les chansons (trois ?) qui sont franchement médiocres.
Donc triste et donne envie d'acheter un chien.
Vu à sa sortie et plus revu avant décembre 2014 dans la salle Ledoux. Vu en 35mm d'origine et en comparant avec des extraits sur YouTube, le film a été retravaillé pour sa sortie vidéo. En vrai il y a beaucoup plus de matière et les contours des personnages sont moins nets, les couleurs plus atmosphériques, moins saturées.
En 2006, une suite tardive sortie directement en DVD est sortie : une toute grosse merde, à éviter.
petit 10 - DirectorJohn HustonStarsAileen QuinnAlbert FinneyCarol BurnettA spunky young orphan is taken in by a rich eccentric, much to the chagrin of the cantankerous woman who runs the orphanage.Vu vers 2010 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorDon BluthStarsElizabeth HartmanDerek JacobiDom DeLuiseTo save her ill son, a field mouse must seek the aid of a colony of rats, with whom she has a deeper link than she suspected.8
- DirectorSteven LisbergerStarsJeff BridgesBruce BoxleitnerDavid WarnerA computer hacker is abducted into the digital world and forced to participate in gladiatorial games where his only chance of escape is with the help of a heroic security program.Vu vers le printemps 2008 au Shell. J'avais alors été très déçu et avais coté 7.
Revu dans la salle Ledoux en décembre 2014 une copie d'origine un peu abimée et j'avoue que c'est un film très difficile à coter.
Le scénario (parfois génialement prémonitoire) qui utilise les codes conventionnels n'est vraiment pas passionnant, le spectateur restant indifférent par rapport à ce qui se déroule sur l'écran. Les deux personnages masculins principaux en costume se confondent, il est difficile de les distinguer. Le montage semble avoir élagué dans le matériau d'origine, sacrifiant ci et là quelques éléments plus ou moins importants. La conclusion est frustrante (fin plutôt abrupte). Bref, un scénario minimal et prévisible, en même temps confus, qui ne parvient pas à capter l'attention du spectateur.
Mais belles lumières et extraordinaires couleurs. Remarquables compositions et créations visuelles. Il faut donc prendre ce film comme un pur film expérimental. Car la narration est déficiente.
Jean Mœbius Giraud et Syd Mead ont travaillé sur les décors.
Du placement de produit pour Pepsi.
Un peu de fornication et même une sorte de ménage à trois audacieux.
9 (À revoir absolument en copie d'origine car il s'agit d'un chef-d'œuvre visuel.) - DirectorJules BassArthur Rankin Jr.StarsJeff BridgesMia FarrowAngela LansburyA beautiful unicorn sets out to learn if she truly is the last of her kind in this sparkling animated musical.Coproduction dirigée et financée aux USA et animée par un studio japonais.
"Mon petit poney", Barbie et Ken dans de souvent splendides décors colorés qui rappellent parfois les grands maîtres de la peinture. Un graphisme entre Disney et les mangas de la fin de années '70 (je pense par exemple à "Albator".)
Une intrigue qui offre des surprises, mais des personnages conventionnels.
Un conte pour enfants, mais de l'humour adulte, second degré, plus ou moins réussi.
Beaucoup de sorcellerie et d'éléments contraires à l'Islam, ce qui rend le film relativement ennuyeux. Cinq ou six chanson kitschissimes.
De la nostalgie et la voix de Christopher Lee.
Semble avoir influencé "Taram et le chaudron magique" (1985).
Vu à la RTBF vers 1985 et revu dans la salle Plateau en février 2016.
7 - DirectorWolfgang PetersenStarsNoah HathawayBarret OliverTami StronachA troubled boy dives into a wondrous fantasy world through the pages of a mysterious book.Énorme production (27 millions de dollars, à l'époque le film le plus coûteux hors USA et URSS) dark qui a pour originalité son romantisme allemand (mélancolie, dépression, nihilisme) et une petite touche de gore.
C'était l'époque du sommet des effets spéciaux, avant l'envahissement des images de synthèse.
Le point faible du film est son scénario, succession de scènettes paresseusement liées (le cinéaste n'aurait adapté que la première moitié du roman, sans doute pour des raisons budgétaires... Une suite sera produite six ans plus tard, sans la vision de l'auteur). Il faut avoir moins de onze/douze ans pour apprécier l'intrigue qui peut néanmoins, comme l'ambiance froide et dure, effrayer les plus sensibles. À voir vers 6/8 ans, accompagné.
Musique de Giorgio Moroder.
A très clairement influencé "Return to Oz/Oz, un monde extraordinaire" (1985), une production Walt Disney.
8 - DirectorJohn GuillerminStarsTanya RobertsTed WassDonovan ScottSheena grew up in the African wild, raised by a mystical witch woman. When her foster mother is framed for a murder Sheena is forced to flee, helped by her ability to talk to animals and her knowledge of the jungle.Sheena, reine de la jungle", Tarzan en version féminine, fut la première héroïne de l'Histoire de la bande dessinée, en 1937. John Guillermin (réalisateur en 1959 de "La plus grande aventure de Tarzan" et en 1962 "Tarzan aux Indes") a souhaité travailler avec le scénariste de son remake écolo de "King Kong" (1976), Lorenzo Semple, Jr., qui avait aussi écrit les Batman des sixties, le Flash Gordon de 1980 et le dernier James Bond avec Sean Connery "Jamais plus jamais" en 1983. Les compères s'amusent des invraisemblances, des codes hollywoodiens, sans tomber dans le piège de la parodie.
Ce grand spectacle, pour petits (à partir de huit ans) et grands, recycle l'esprit des serials des années 1930/40 à la sauce du film d'aventure teinté de romance des années '80 ("Les aventuriers de l'arche perdue" en 1981 et sa suite en 1984 "Indiana Jones et le temple maudit" de Steven Spielberg ; "Romancing the Stone/À la poursuite du diamant vert" de Robert Zemeckis en 1984).
Le directeur de la photographie, Pasqualino De Santis, a travaillé pour Luchino Visconti ("Mort à Venise" en 1971, "L'innocent" en 1976) et Robert Bresson ("Lancelot du lac" en 1974, "Le Diable, probablement" en 1977, "L'argent" en 1982). C'est tourné en splendides décors naturels au Kenya et l'utilisation des animaux dressés ou sauvages est particulièrement réussie. Les quelques longueurs vers la fin et des trucages, inspirés de "Les oiseaux" (1963) d'Alfred Hitchcock, trop artisanaux, n'expliquent pas que cet agréable divertissement familial dépaysant est considéré, par beaucoup, comme un « nanar »… Surtout si on le compare au Tarzan érotique plat de John Derek "Tarzan, l'homme singe" (1981).
À noter que quelques mois avant "Sheena", en février 1984, sortait "Gwendoline" dernier film de Just Jaeckin ("Emmanuelle" en 1974, "Histoire d'O" en 1975, "Madame Claude" en 1977), adaptation, dans la même veine que "Sheena", mais adulte, de la plus célèbre BD de bondage. Avec Zabou et Bernadette Lafont (!)
Vu fin 2012 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorRichard DonnerStarsSean AstinJosh BrolinJeff CohenA group of young misfits called The Goonies discover an ancient map and set out on an adventure to find a legendary pirate's long-lost treasure.C'est "Indiana Jones et le temple maudit" pour les pré-ados qui ont été fascinés par les cadavres et le sexe (blagues sur les drogues dures et le sexe, premiers émois adolescents avec premiers baisers, blasphèmes). C'est aussi une version très américaine eighties de "Le Club des cinq" et "Le secret de la licorne/Le trésor de Rackam le Rouge/Le temple du soleil" avec une pincée de film de pirate, dans des décors en carton-pâte.
Les personnages restent passifs.
Placement de produit pour Pepsi
S'adresse aux enfants de moins de quatorze ans.
8 - DirectorWalter MurchStarsFairuza BalkNicol WilliamsonJean MarshDorothy, saved from a psychiatric experiment by a mysterious girl, is somehow called back to Oz when a vain witch and the Nome King destroy everything that makes the magical land beautiful.8
- DirectorTed BermanRichard RichStarsGrant BardsleyFreddie JonesSusan SheridanA young boy and a group of misfit friends embark on a quest to find a dark magic item of ultimate power before a diabolical tyrant can.Très différent des Disney habituels, nous sommes dans l'heroïc-fantasy, sans chanson. Plastiquement incohérent car plutôt dans l'univers de, par exemple, Ralph Bakshi ("Le seigneur des anneaux" en 1978), mais y mêle également quantité de personnages conventionnels disneyens.
Très prometteur avec un prologue déclamé par John Huston, il n'offre finalement qu'une longue suite de scènettes sans surprise et sans véritable enjeu (les personnages principaux se révélant plutôt passifs), un peu comme dans un jeu vidéo avec ses différents niveaux. La brusque fin est un peu frustrante.
La question de l'âge est un peu ambigüe car, si plusieurs personnages s'adressent aux enfants, l'ambiance est très gothique et parfois effrayante avec, entre autres, une armée des morts. Il y a également un peu de fornication.
Le véritable intérêt du film est visuel avec un travail encore artisanal (avec une touche) présentant quelques éléments d'effets spéciaux numériques, comme de la fumée. Tim Burton a travaillé sur ce film. Des décors annoncent ceux de ses futurs films. Néanmoins, certains personnages secondaires sont pauvrement animés et font penser aux dessins animés télévisés comme "Les maîtres de l'univers".
Vu pour la première fois en copie d'origine dans la salle Ledoux en décembre 2014 et à revoir de la même façon, alors petit 9. Autrement mérite un petit 8. - DirectorJeremy KaganStarsMeredith SalengerJohn CusackJedIn the 1930s, a tomboy runs away from her guardian to join her single father who is 2,000 miles away, where he has found work.Sentimentalisme dégoulinant, écrasé par les violons. Scénario manipulateur et invraisemblable comme du Dardenne. Comme dans "Le gamin au vélo", les procédures avec le juge de la jeunesse sont ignorées (La logeuse téléphone à une association, alors qu'elle est convoquée chez le juge quelques heures plus tard... Ce qui provoque la fugue.)
La scénariste avait déjà participé en 1979 à l'écriture du catastrophique et surestimé "L'étalon noir"
Une scène pourrait donner aux 11/12 ans l'envie de goûter la cigarette. Le film a-t-il été financé par l'industrie du tabac ?
Par ailleurs, l'héroïne prend des risques inconsidérés. Notamment, lorsqu'elle s'échappe par une trappe que sa camarade referme, elle avait en fait plus de chances de mourir que de s'évader. Je doute aussi que les loups soient aussi gentils avec les humains et comprennent tout ce qui se passe. Bon, bien-sûr, c'est du cinéma, mais naïf.
Il y a un inutile climax, avec tentative de suspense qui part en couille.
Il y a aussi d'énormes coïncidence. Les USA sont petits et on ne s'y perd jamais seul au milieu des bois, sans expérience ni équipement de survie.
Les minets qui jouent les miséreux semblent directement sortis du conservatoire, impeccablement rasés et le costume précisément coupé.
Tous ces personnages qui subissent des épreuves devraient également être marqués physiquement, mais restent pimpants.
Le patron, qui encourage ses ouvriers à prendre des risques disproportionnés, est présenté avec bonhomie.
Le pire sont les figurants mal dirigés qui remuent exagérément en boucle, de manière artificielle. De plus, ils sont beaucoup trop nombreux. Par exemple, un très modeste bidonville de vagabonds est aussi animé que le marché de l'abattoir.
Néanmoins, à l'époque, même les produits médiocres étaient joliment photographiés, avec des lumières soignées, dans de somptueux décors naturels dépaysants. L'action de déroule de Chicago à l'État de Washington, en passant par le Colorado, mais c'est tourné dans l'ouest du Canada..
Le chef opérateur est Dick Bush qui en 1974 avait photographié "Phase IV" de Saul Bass. Et plusieurs Ken Russell et des Blake Edwards (dont "Victor/Victoria" en 1982.)
À noter que le papa de Natty Gann est celui de Laura Palmer (Ray Wise). Il semble maquillé, ce qui est malvenu pour un ouvrier au chômage.
John Cusack joue un important second rôle. Il a été ajouté sur les jaquettes de dvd puisqu'il est devenu connu.
Aussi, l'actrice principale (Meredith Salenger) a joué trois ans plus tard dans "The Kiss", film d'horreur canadien découvert en 1990 et que j'ai hâte de revoir, mais puis-je me permettre cette espérance ?
J'avais toujours eu envie de regarder ce film, ayant vu de nombreux extraits à la télévision lors de sa sortie. Aussi à cause de l'alléchante affiche. De plus j'avais l'âge du personnage (12 ans, mais jouée par une fille de 14 ans). Finalement, découvert dans la salle Ledoux en novembre 2021 (36 ans plus tard), le produit s'avère plutôt décevant.
Dans le même genre, il faudrait réévaluer "Never Cry Wolf"/"Un homme parmi les loups" (1983) qui m'avait marqué vers 1986 quand je l'avais enregistré à la télévision.
6 - DirectorGaëtan BrizziPaul BrizziStarsRoger CarelPierre TornadePierre MondyAsterix and Obelix join the Roman Legions to rescue Obelix's crush Panacea and her fiancé Tragicomix, who have been kidnapped to appease Julius Caesar.Premier des trois Astérix produit par Gaumont dans la seconde moitié des années '80, il devait d'abord s'agir d'une adaptation par Hanna Barbera comme "Les Dalton en cavale" (1983), mais les Américains n'ont rien compris au héros franchouillard, donc c'est Pierre Tchernia qui finalement a mélangé deux albums. Deux frères réalisateurs de courts métrages d'animation remarqués et d'animation dans des pubs ont réalisé le film. Ils seront ensuite engagés chez Disney.
Plastic Bertrand chante une chanson aux jeux de mots hyper-kitsch (exemple : « Rome, tu l'as dans le baba ! »). La première moitié qui présente les personnages offre trois ou quatre gags amusants.
Malheureusement, les péripéties trop rocambolesques qui suivent n'offrent aucun suspense et leur rythme est laborieux.
Le graphisme est inégal, souvent rond et fluide, parfois disneyein et même américain de l'époque avec l'amoureux musclé de Falbala.
Ce film ne convient pas aux petits musulmans car le chien Idéfix et la nourriture de porc sont présentés positivement. Surtout, Obélix tombe amoureux d'une femme habillée mais nue que tout le monde regarde. Cela est présenté comme normal. Et il y a une caricature clairement raciste d'arabe esclavagiste.
"Astérix chez les Bretons", sorti un an plus tard, serait le meilleur des trois Astérix de Gaumont.
7 - DirectorRon ClementsBurny MattinsonDave MichenerStarsVincent PriceBarrie InghamVal BettinBasil, the rodent Sherlock Holmes, investigates the kidnapping of a toy maker and uncovers its link to his archenemy, Professor Ratigan."Basil, détective privé" est sorti en Belgique fin 1986, quelques mois avant "Fievel et le nouveau monde" de Don Bluth. J'allais avoir quatorze ans ; je ne suis donc pas allé le découvrir en salle, mais je me rappelle bien de la promotion qui mettait en avant les images de synthèse du climax, prouesse technique à l'époque, devenu un jalon de l'Histoire de l'animation.
Je ne l'ai pas vu avant la fin 2002 en .avi sur mon iMac G4. J'avais été déçu par le scénario, adaptation de Sherlock Holmes pour les enfants, que j'avais trouvé trop simple et trop court, sans rebondissement, mais me souvenais d'un dessin animé à l'ancienne, malheureusement gâché par le mécanisme de l'horloge trop géométrique qui s'intègre trop mal, créant une hétérogénéité gênante comme le "Metropolis" (2001) de Rintarō.
Après avoir lamentablement raté la projection dans la salle Ledoux début 2020 (je m'en veux), j'ai finalement enfin découvert le film sur grand écran en novembre 2022. Je m'attendais à un feu d'artifice coloré et à des animations et décors soignés, artisanaux, comme on n'en fait plus depuis cette époque.
... Mais le budget était limité, réduit, à la suite, dit-on, de l'échec commercial de "Taram et le chaudron magique", sorti un an plus tôt.
Ce qui frappe d'abord est l'épaisseur des contours des personnages. Une nécessité à l'époque où les productions Disney se vendaient principalement en VHS et aux chaînes de télévision. L'action est toujours située au centre du cadre pour entrer dans le format des appareils de l'époque. Ce n'est plus un écran large comme dans "La belle au bois dormant" (1959).
Les personnages sont fades, écrasés par le savoureux méchant sadique qui est l'unique relief, avec l'atmosphère du Londres victorien. Même si l'animation n'est pas de première qualité (tout en restant correcte, supérieure à ce qui sortait directement en vidéo) et que les décors auraient pu être plus travaillés, l'ambiance brumeuse à la Dickens est palpable.
Les gentils restent largement passifs. Il n'y a pas vraiment d'enquête et l'intrigue est plutôt en réalité une longue poursuite presque onirique. Pour une adaptation de Sherlock Holmes, cela reste décevant, même si elle est destinée aux enfants.
Le ton demeure malheureusement trop enfantin. Ce qui est contradictoire car les plus jeunes pourraient être effrayés par l'un ou l'autre élément sombre. Ceci expliquant sans doute le semi-échec financier.
Qu'en est-il finalement de la fameuse séquence de Big Ben ? Magie du temps qui passe, elle se fond dorénavant presque naturellement dans l'ensemble. Je l'ai trouvée bien plus courte que dans mon souvenir, mais mon attention était assommée par la succession invraisemblable de péripéties.
À noter qu'il y a trois ou quatre chansons qui n'apportent pas grand chose. L'une est interprétée dans la version française par l'ancien Charlot Gérard Rinaldi, qui joue le méchant, particulièrement réussi comme je l'ai noté plus haut. Dans la version originale, c'est Vincent Price.
La voix du personnage principal est celle de Roger Carel.
En fin de compte, on regrette vraiment le manque d'envergure qui aurait pu faire de "Basil, détective privé" un véritable classique de Disney comme "Dumbo" (1941), "Alice au pays des merveilles" (1951), "Le livre de la jungle" (1967) ou "Rox et Rouky" (1981).
Vu une copie d'origine en français sous-titré néerlandais, en novembre 2022 dans la salle Ledoux.
8 - DirectorJim HensonStarsDavid BowieJennifer ConnellyToby FroudSixteen-year-old Sarah must solve a labyrinth to rescue her baby brother when he is taken by the Goblin King.Entre "Le magicien d'Oz" et "Alice au pays des merveilles", version trash.
Quantité de marionnettes sont animées. Trucages à l'ancienne aidés par les premiers effets numérique de l'entreprise Lucas.
Certains effets gothiques, comme des pierres vivantes, étaient plus réussis dans "L'histoire dans fin" (1984) et "Return to Oz" (1985). Néanmoins, des trois, c'est celui-ci que j'ai préféré.
Des dialogues humoristiques absurdes à la Becket.
Insupportable musique dont trois ou quatre longues chansons, de façon clip vidéo, de David Bowie (qui joue le méchant.)
Climax impressionnant inspiré du travail de Maurits Cornelis Escher.
À partir de 7 ans accompagnés/9 ans jusqu'à treize ans, particulièrement destiné aux filles.
9 - DirectorDon BluthStarsDom DeLuiseChristopher PlummerErica YohnWhile emigrating to the United States, a young Russian mouse gets separated from his family and must locate them while trying to survive in a new country.9
- DirectorTim BurtonStarsMichael KeatonJack NicholsonKim BasingerThe Dark Knight of Gotham City begins his war on crime with his first major enemy being Jack Napier, a criminal who becomes the clownishly homicidal Joker.Gros budget. Joli casting : Jack Nicholson, Kim Basinger et Jack Palance.
Introduit le personnage inconnu jusqu'alors à Gotham City, à l'apparence ici inspirée par le "Metropolis" de Fritz Lang. Le film a aussi une ambiance fin des années '30, de la grande dépression, ambiance de film noir que n'aura plus le deuxième qui sera plus irréel, fantastique.
Burton parvient parfaitement à mêler univers gothique sombre (le film fut tourné aux Studios Pinewood) et univers de bande dessinée coloré, ainsi que le début d'intrigue de film noir compliquée et grotesques invraisemblances du genre. En étant efficace, bien rythmé, cohérent et relativement classique (sans tomber dans le grand-guignol comme dans la suite.)
À la fin, le héros a pour compagne Kim Basinger. Explication de son traumatisme, résolu à la fin (tue le meurtrier de ses parents.)
Jack Nicholson en Joker/mafieux/plasticien tient ici le rôle de sa vie.
Le côté, le riches sont bons et généralement les pauvres sont méchants est quand même un peu puant.
Réussie musique de Danny Elfman, mais aussi deux ou trois morceaux de Prince qui ont mal vieilli.
Pas étonnant que ce film avait été interdit aux moins de 16 ans car il contient des maquillages à la Lucio Fulci, de la fornication, etc. De plus, l'intrigue est trop compliquée pour les enfants. En-dessous de neuf ou dix ans, ils ne suivront pas du tout.
Une des meilleures adaptations de bande dessinée.
Vu sans doute sur Canal+ vers 1990, puis au Musée vers 2000, puis dans la salle Ledoux en janvier 2015.
petit 10 - DirectorWarren BeattyStarsWarren BeattyMadonnaAl PacinoThe comic strip detective finds his life vastly complicated when Breathless Mahoney makes advances towards him while he is trying to battle Big Boy Caprice's united mob.Réalisé après le premier Batman de Tim Burton, il partage quelques point communs (dépression des années '30, intrigue de film noir en ville et couleurs de bande dessinée.)
Vu à la télévision vers 1991, au Musée vers 2002 et dans la salle Ledoux vers 2010.
8 - DirectorBrian HensonStarsMichael CaineDave GoelzSteve WhitmireThe Muppets present their own touching rendition of Charles Dickens' classic tale.Voici un des films les plus surestimés sur l'IMDb (où il est considéré comme le meilleur film mettant en scène les Muppets ; 7,7/10 pour un peu moins de 40 000 votes), ce qui est surprenant car il n'avait pourtant pas eu de succès à sa sortie. De surcroît, il s'agit d'une version aseptisée, trop familiale des Muppets qui ont perdu leur fantaisie débridée trash seventies.
Ce quatrième film mettant en scène les Muppets est coproduit par Disney (comme le sera le cinquième quatre ans plus tard, encore une adaptation, dans la même veine, d'un classique de la littérature) et réalisé par le fils de leur créateur Jim Henson deux ans après la mort de son père.
J'avais vu les deux premiers à la télévision dans les années '80. Mon souvenir exige un rafraichissement. Ils sont considérés comme, de loin, les plus brillamment inventifs et délirants. Le troisième, réalisé par Frank Oz (la voix de Yoda), était déjà moins sophistiqué, plutôt ennuyeux et médiocre de réputation, mais tourné en extérieurs à New York. Il y aura un sixième long métrage, moins enfantin que les deux précédents, en 1999 "Muppets from Space", le seul sans musique, qui a eu des problèmes de production. Son résultat a déçu financièrement (un flop) et artistiquement. Douze ans plus tard, un reboot juteux, à la sauce gnangnan, est sorti par Disney qui a entretemps acheté les droits. Une suite destinée encore plus aux jeunes enfants, aux bénéfices beaucoup moins abondants, est sortie en 2014. Des téléfilms et direct-to-video encore plus mauvais ont été réalisés, notamment en 2005 une adaptation actualisée bon marché du "Magicien d'Oz".
L'argument de "The Muppet Christmas Carol", adapté de Dickens pour les jeunes enfants (et pas les plus de treize ans), est aussi lourd et prévisible qu'un scénario d'Ismaël Saidi. Cela dégouline de clichés, de démonstrations moralisantes et d'égarements jusqu'à la nausée. Ennuyeuse nausée.
Les différentes marionnettes des Muppets ne jouent que des personnages secondaires, voire des silhouettes. Ils restent largement passifs et n'apportent pas grand chose au film (basé en réalité autour de l'acteur peu sexy Michael Caine, connu pour le quatrième "Jaws"). On ne retrouve pas l'énergie originale des Muppets de mon enfance. Il y a peu d'humour et rien de particulièrement remarquable. C'est bavard, lent et ennuyeux.
De plus, il y a des chansons, toutes plus écœurantes les unes que les autres.
Les effets spéciaux sont typiques de cette époque et aujourd'hui datés, sans charme particulier. Quelques costumes sont réussis, surtout celui du morbide "spectre/fantôme des noëls futurs".
Jim Henson a été élevé dans une secte chrétienne créée en 1879 par une femme (Mary Baker Eddy). Si l'on finit pas apercevoir une croix sur une tombe et des cloches, ce sont plutôt les traditions païennes qui sont présentées. Aucune messe. Jésus ne sera jamais nommé, bien qu'un des trois esprits/fantômes (comment les chrétiens laissent-ils mentir l'industrie cinématographique sur leur religion ? Les chrétiens n'ont aucun respect pour leur propre religion -sauf les témoins de jéhovah-), celui des noëls passés, prétend être présent depuis la prétendue mort de Jésus, alors que cette fête a été innovée plus de 300 ans après sa naissance, qui a eu lieu fin septembre/début octobre, selon leur bible falsifiée. Ce qui est confirmé dans le Coran (dattes mures.)
C'est une apologie du culte kitscho-païen de noël et de son folklore ridicule. Selon ce qui est dit, la période de noël serait une période de paix, de bonté et de générosité. Doit-on en conclure que les chrétiens sécularisés sont la plupart du temps naturellement belliqueux, mauvais et égoïstes ?
D'accord, je n'aime pas le sujet, mais objectivement ce film ne soutient pas la comparaison avec notamment "Gremlins" (1984) de Joe Dante (que j'ai coté "petit 10") qui est aussi un conte de noël.
À noter que "Noël chez les Muppets" a, semble-t-il, bénéficié d'un nouvel étalonnage pour sa sortie en DVD, avec plus de contraste et de saturation des couleurs, par rapport à la fade copie sous-titrée bilingue, à l'état neuf, que la Cinémathèque royale a projetée en décembre 2017 dans la salle Ledoux.
Inutile de préciser que ce film de propagande pour les traditions chrétiennes très sécularisées ne convient absolument pas aux petits musulmans.
3 - DirectorAnnabel JankelRocky MortonStarsBob HoskinsJohn LeguizamoDennis HopperTwo Brooklyn plumbers, Mario and Luigi, must travel to another dimension to rescue a princess from the evil dictator King Koopa and stop him from taking over the world.« Alerte aux plombiers »
Cet ambitieux échec est un inégal film pour enfants trash qui a le mérite de transformer un univers coloré et joyeux en lugubre dystopie violente et froide, totalement destroy, inspirée de "Blade Runner" (le décorateur David L. Snyder a travaillé sur les deux films.)
On se situe dans la veine des productions Spielberg ("Indiana Jones", "Les Goonies", "Hook", "Jurassic Parc", ...) et des Tim Burton ("Beetlejuice", les "Batman" etc.)
"Super Mario Bros." rappelle également "Les Maîtres de l'Univers" (produit par la Cannon en 1987) et "Les Tortues Ninja" (1990) avec lesquels je le confonds.
L'énorme problème est le nombre de réalisateurs, producteurs, scénaristes (chacun semble tirer la couverture vers lui) et leurs conflits, ce qui provoque un résultat lâche, déconcertant, avec des conventions poussiéreuses (princesse, amulette etc.), mais des audaces punk. Le ton n'est pas uniforme, parfois kitsch, parfois nihiliste, parfois mièvre, mais au second degré.
En conséquence, la narration est régulièrement laborieuse. Cela part intensément dans tous les sens. Il est donc difficile de rester constamment attentif.
Le résultat est déroutant et déprimant. C'est cahotique, strident et trop long, mais il y a suffisamment d'éléments inventifs et drôles à picorer ici et là, à condition de ne pas faire la fine bouche.
Pour illustrer d'un exemple : le père de la princesse est transformé en champignon, plus précisément une mycose dégoulinante, qui aide les héros.
Avec Bob Hoskins ("Racket ; Du sang sur la Tamise" en 1980) qui reprend ici un peu son rôle de "Qui veut la peau de Roger Rabbit" (1988). Et Dennis Hopper peroxydé, au-delà du cabotinage.
Contrairement à ce que prétend sa réputation, il ne s'agit pas d'un mauvais film.
Les effets spéciaux étaient excellents pour l'époque.
Le extérieurs sont tournés à Brooklyn, ce qui ajoute un cachet.
La musique est d'Alan Silvestri, qui avait enrobé plusieurs productions importantes typiques de cette période ("À la poursuite du diamant vert", les trois "Retour vers le futur", les deux "Predator", "Qui veut la peau de Roger Rabbit", etc.)
Une suite est amorcée à la fin, mais la sortie fut un flop commercial, le produit ne trouvant pas suffisamment de spectateurs. Trop intelligent pour les ploucs. Trop beauf pour les snobs superficiels (comme Hugues Dayez qui défend le théâtre BCBG filmé académiquement.)
Trop adulte pour les enfants. Trop enfantin pour les adultes.
Au fil du temps, "Super Mario Bros." s'est enfin trouvé un public : celui qui l'a vu, sans doute à la télévision, enfant.
La salle Plateau était étonnamment remplie de 25-35 ans pour une fois très respectueux. Personne ne s'est moqué de l'œuvre, ni mangé, ni consulté son smartphone.
Des placements de produit (eau, soda).
Je l'avais vu distraitement sur Canal+ pendant l'été 1994. C'est à la suite de la sortie d'une nouvelle adaptation (plus fidèle et conventionnelle, en images de synthèse comme "Toy Story") du jeu que la Cinematok a finalement projeté, dans la salle Plateau en avril 2023, cette pépite injustement oubliée. Il est vraiment dommage que les programmateurs, tous des Flamands depuis des décennies, ne montrent les films que lorsqu'une numérisation sort dans le commerce ou en fonction de l'actualité.
gros 8 - DirectorHenry SelickStarsDanny ElfmanChris SarandonCatherine O'HaraJack Skellington, king of Halloween Town, discovers Christmas Town, but his attempts to bring Christmas to his home causes confusion.La réalisation est maîtrisée et c'est certes un chef-d'œuvre de l'animation en stop-motion (avec ajouts d'effets de Walt Disney). La musique de Danny Elfman est une grande réussite.
Malheureusement, difficile pour un Musulman de se passionner pour ces fêtes et valeurs d'égarés américains (le Noël du père Noël, création de Coca, du sapin, des valeurs chrétiennes édulcorés, mais sans Jésus, du grand n'importe quoi sur les morts, etc.)
J'ajoute que, forcément, il n'y a aucun extérieur. Et que l'ensemble (hors monde de Noël) est sombre et me fait mal aux yeux, le peu de lumière attirant l'attention sur les griffes de verre de lunettes.
9 - DirectorDon BluthGary GoldmanStarsJodi BensonGary ImhoffGino ConfortiThis retelling of the Hans Christian Andersen classic fairy tale has the digit-sized heroine evading the clutches of various toads, moles, and beetles before she can proceed with her courtship with her dream lover, Prince Cornelius.Je m'attendais à une mièvrerie kitsch et ai été (trop) généreusement servi. C'est rose bonbon écœurant.
Les (nombreuses) chansons niaises, à la Céline Dion, sont particulièrement pénibles.
Le prince est un croisement entre Peter Pan et Taram. Poucelina une sous-Cendrillon nunuche. Deux têtes à claques.
Don Bluth perd son identité en tentant cette pâle imitation (ratée) des contes de fées disneyens de l'époque ("La petite sirène" en 1989, "La belle et la bête" en 1991.)
Par contre, je suis surpris par la mauvaise qualité de la narration, bâclée, épisodique, pleine de plot holes (les parents du prince ont le pouvoir de retarder le gel hivernal ?) et d'énormes invraissemblances, contenant trop de personnages agaçants superficiellement écrits, sans développement. Les personnages apparaissent puis partent au hasard.
Involontairement surréaliste ?
Je suppose que ces faiblesses sont passées outre chez les moins de treize ans (voire -beaucoup- plus jeunes), ce qui est justement le problème.
Les Espagnols sont décrits négativement, contrairement à la noblesse et au respect du destin (il faut se contenter de ce que l'on est, de sa petite vie misérable.)
Idéologiquement toxique avec « amour » ultra-naïf, mariage en blanc et alliance.
La réalisation est, la plupart du temps, de qualité honorable, même si la production a fait des économies ici et là. Des images de synthèse, souvent des architectures, sont plus ou moins intégrées, sans homogénéité. L'héroïne est animée par un usage immodéré de la rotoscopie.
Cet abrutissant produit ne vaut ni les Disney de Disney, ni les Disney de Don Bluth.
En fin de compte, un film ringard déconseillé, sauf aux complétistes qui veulent absolument voir toute la filmographie complète de Don Bluth ("Bernard et Bianca" en 1977, "Rox et Rouky" en 1981, "Fievel et le nouveau monde" en 1986) dont le talent a indiscutablement décliné dans les années 1990.
Vu une copie belge d'époque, en excellent état, dans la salle Ledoux en octobre 2022.
4 - DirectorIan ToyntonStarsAshley JohnsonJoan CollinsGeorge HearnLeapin' lizards. America's favorite orphan is back in a brand-new adventure filled with sinister scoundrels, hilarious hijinks, and nonstop fun.Vu en divx à la mi-2013.
3 - DirectorJohn LasseterStarsTom HanksTim AllenDon RicklesA cowboy doll is profoundly threatened and jealous when a new spaceman action figure supplants him as top toy in a boy's bedroom.Vu à sa sortie au C. avec X en version sous-titrée au printemps 1996. À l'époque j'avais été ébloui. Revu en copie 35mm d'origine VF en février 2015.
Film jalon (premier long entièrement réalisé en images de synthèse), qui a l'intelligence de ne laisser qu'une dizaine de minutes aux humains moins réussis (moins facile à rendre) que les jouets en plastique.
La poursuite de voitures finale est très impressionnante sur grand écran.
Quelques éléments très burtoniens.
Les grands noms du doublage des années 1980 sont présents. Musique très médiocrement adaptée en français par Charlélie Couture.
N'a pas bonifié avec le temps. Ce qui paraissait à l'époque nouveau et frais paraît très commun, déjà-vu, en 2015.
Ne convient pas à l'éducation du petit musulman (fête d'anniversaire, importance quasi-magique d'objets de consommation, culture occidentale, ...)
9
J'ai revu le premier et le deuxième (découvert à la sortie, à l'UGC Toison d'or, probablement) et vu le troisième, dans la salle Ledoux pendant l'été 2022, en version française. J'ai confirmé le "9". J'ai préféré le deuxième (noté "10"), tandis que j'ai noté "9" le troisième. - DirectorHenry SelickStarsPaul TerryJoanna LumleyPete PostlethwaiteAn orphan who lives with his two cruel aunts befriends anthropomorphic bugs who live inside a giant peach, and they embark on a journey to New York City.Produit par Tim Burton et Walt Disney et réalisé par l'équipe de "L'étrange Noël de Monsieur Jack" (1993), mais absence de la musique de Danny Elfman.
La technique du stop-motion avec une finition numérique a encore évolué, à tel point que l'on croit voir des images de synthèse. C'est quand même moins fulgurant que le précédant. De plus le film commence par un quart d'heure et se termine par une douzaine de minutes de cinéma tourné normalement avec des acteurs et ce n'est pas très réussi, trop grotesque.
Celui-ci s'adresse plus aux enfants entre 6/7-11, voire dès 5 jusqu'à 13 ans. Convient moyennement à l'éducation du petit musulman (un peu de tabac, fête un anniversaire, chanteuse dans une boîte de nuit, musicien.)
Jolis décors et quelques petites surprises.
Adaptation d'un roman de Roald Dahl ("Charlie and the Chocolate Factory", "The BFG", "The Witches", "Matilda" et "The Fantastic Mr. Fox".)
8 - DirectorDanny DeVitoStarsDanny DeVitoRhea PerlmanMara WilsonA girl gifted with a keen intellect and psychic powers uses both to get even with her callous family and free her kindly schoolteacher from the tyrannical grip of a sadistic headmistress.Vu en janvier 2014 en 35mm d'époque dans la salle Ledoux.
Adaptation d'un roman de Roald Dahl ("Charlie and the Chocolate Factory", "The BFG", "The Witches", "James et la pêche géante" et "The Fantastic Mr. Fox".)
9 - DirectorTony BancroftBarry CookStarsMing-Na WenEddie MurphyBD WongTo save her father from death in the army, a young maiden secretly goes in his place and becomes one of China's greatest heroines in the process.Animation 2D au-dessus de la moyenne, avec scènes de bataille et foules en 3D.
Sa seule originalité est de s'inspirer de l'art chinois (des copiés-collés animés), c'est sinon très conventionnel avec ses deux petits animaux irritants, ses personnages principaux à l'allure de jouets et ses chansons nullisimes.
De plus, idéologie très réactionnaire avec son respect des "bonnes familles". De surcroît, adoration des ancêtres et prosternation de milliers de personnes devant une guerrière.
Paraît beaucoup plus long que ses 88 minutes.
Vu une copie à l'état neuf en juillet 2015 dans la salle Ledoux.
petit 7 - DirectorEric DarnellTim JohnsonLawrence GutermanStarsWoody AllenSharon StoneGene HackmanA rather neurotic ant tries to break from his totalitarian society while trying to win the affection of the princess he loves.Animation en image de synthèse à la pointe de la technologie en 1998, presque trois ans après "Toy Story".
C'est original (une fourmi individualiste et névrosée de Central Park tombe amoureuse), bien foutu, mais l'intrigue reste finalement très conventionnelle.
Avec les voix de Woody Allen (qui s'auto-parodie), Sharon Stone et Sylvester Stallone (que je n'ai pas reconnu.)
Tentative d'être trop grand public. Finalement pas assez adulte pour les adultes et ne convient pas vraiment aux enfants non plus, surtout pas les musulmans (bars, danse, attirance sexuelle, etc.)
Vu en 35mm belge d'époque, avec deux petites sautes, dans la salle Ledoux en décembre 2014. Nous étions cinq, dont les Millecamps, Mevrow Momen et une jeune fille qui devait, je le suppose, avoir vu le film vers ses neufs ans.
8 - DirectorJun FalkensteinAlex MannBradley RaymondStarsKelsey GrammerWayne AllwineRussi TaylorThree tales of Christmas past about Donald's nephews reliving the day on repeat, Max Goof's belief in Santa being challenged, and Mickey and Minnie making ends meet.Vu en .avi vers 2004.
5 - DirectorJun FalkensteinStarsJim CummingsNikita HopkinsKen SansomTigger goes looking through the hundred-acre-wood to find his family.Une suite Disney relativement correcte, mais dénuée de charme et peu passionnante dépassé l'âge de huit ans.
J'ai eu la chance de le voir en version française, avec les voix de, notamment, Patrick Préjean et du regretté Roger Carel.
Découvert en avril 2023 dans la salle Ledoux.
petit 6 - DirectorPeter LordNick ParkStarsMel GibsonJulia SawalhaPhil DanielsWhen a cockerel apparently flies into a chicken farm, the chickens see him as an opportunity to escape their evil owners.Découvert à sa sortie probablement à l'UGC Toison d'or, revu environ une dizaine d'années plus tard à la Cinémathèque royale.
Même si l'animation n'est pas ma tasse de thé et que j'étais fatigué, je suis allé le revoir en décembre 2023, sans doute pour la dernière fois, dans des conditions absolument idéales dans la salle 1 du Palace, où Jean-Pierre Verscheure a projeté sa parfaite copie française (sous-titrée seulement en français) d'époque.
L'évènement est une conséquence de la sortie de la suite de "Chicken Run" sur Netflix.
Il s'agit d'une coproduction Aardman Animations, DreamWorks Pictures et Pathé Distribution qui utilise une nouvelle technologie de spatialisation du son (d'où l'intérêt de le regarder et l'écouter dans son format d'origine.)
Dans sa catégorie, c'est du haut de gamme.
petit 10 - DirectorMark DindalStarsDavid SpadeJohn GoodmanEartha KittEmperor Kuzco is turned into a llama by his ex-administrator Yzma, and must now regain his throne with the help of Pacha, the gentle llama herder.Surprenant Disney atypique, cartoonesque, pour petits et grands, au ton différent, à l'inventivité loufoque proche de Tex Avery, des bandes dessinées de Gotlib ou du mensuel Fluide glacial. On sent que le second degré des Monty Python est passé par là. "Kuzco, l'empereur mégalo" m'a également rappelé "Astérix et Cléopâtre" (1968) produit par Belvision.
Trop court, il manque d'ampleur. C'est plutôt un moyen métrage. Pourtant en 2000, la norme était, déjà depuis quelques années, aux rebondissements et climax tonitruant. Il y a peu de personnages et de figurants. Pas suffisamment de décors exotiques pour un Disney en Amérique du Sud, du temps des Incas. Aurait pu être plus étoffé. C'est un peu frustrant.
De surcroît, la morale de l'histoire est exagérément optimiste. Dans la réalité, l'humain ne s'améliore pas. Les riches continuent à mépriser le pauvre, surtout si celui-ci a plus étudié que le précédent et a prouvé qu'il est plus brillant.
Dans l'Europe de l'Ouest d'après la chute du mur, les nantis importent massivement un nouveau prolétariat pour remplacer l'ancien, pas assez souriant à leur goût (« trop râleur » aux yeux des exploiteurs)... Nouveau prolétariat que la bourgeoisie encourage à persécuter l'ancien, notamment par des insultes de, par exemple, « clochard » ou « ta mère est fière de toi » (cette vermine se permet de tutoyer, impunément, les autochtones pauvres) dans les stations de métro ou même au cinéma Nova, nid de bobos woke se prétendant « de gauche », où les allochtones sont discriminés positivement et protégés (ils peuvent tout se permettre, tant que ce n'est que les petits qui sont spotchés. J'espérais naïvement qu'avec l'âge la racaille finirait par me respecter, mais même à cinquante balais, ces nuisibles, lâches et sans valeur morale, continuent de se défouler sur moi, avec les encouragements des nantis, qui utilisent cet intermédiaire pour exprimer librement leur mépris de classe.)
Découvert une copie d'époque bien conservée (quelques petites griffes) en avril 2023 dans la salle Ledoux.
petit 9 - DirectorAndrew AdamsonVicky JensonStarsMike MyersEddie MurphyCameron DiazA mean lord exiles fairytale creatures to the swamp of a grumpy ogre, who must go on a quest and rescue a princess for the lord in order to get his land back.Plaisante parodie des contes de fée.
Trop gratuitement trash et beauf, frottant dans le sens du poil la classe moyenne américaine, avec sa musique et sas valeurs (avec rôts présentés positivement, pets, etc.)
Action et graphisme de jeux vidéo, mais quelques vraiment très bonnes idées hilarantes.
petit 9, mais ne convient pas à l'éducation du Musulman (fornication, allusions sexuelles, etc.) - DirectorVincent BalStarsCarice van HoutenTheo MaassenSarah BannierA cat who turns into a young woman helps a journalist protect their town from a factory boss with an evil plan.7
- DirectorBrad BirdStarsCraig T. NelsonSamuel L. JacksonHolly HunterWhile trying to lead a quiet suburban life, a family of undercover superheroes are forced into action to save the world.Vu dans la salle Ledoux en décembre 2014. Excellent divertissement familial paraissant plus court que ce qu'il n'est.
À mi-chemin entre les films de super-héros, les Simpson et les premiers James Bond. Les couleurs et les images de synthèses sont au top du top.
Le problème sont les valeurs US véhiculées (libéralisme économique, respect des inégalités dues au sang, mixité, etc.)
gros 9 - DirectorSteve BoxNick ParkStarsPeter SallisHelena Bonham CarterRalph FiennesWallace and his loyal dog, Gromit, set out to discover the mystery behind the garden sabotage that plagues their village and threatens the annual giant vegetable growing contest.Coproduction Dreamworks ("Les indestructibles" l'années précédente) et Nick Park/Aardman Studio. Vu en décembre 2014 dans la salle Ledoux.
Le mélange de pâte à modeler et d'images de synthèse fonctionne très bien jusqu'au climax creux, trop en image de synthèse.
On a essayé de faire une fin (hyper)-conventionnelle de long métrage, alors que l'on aurait peut-être gagné à un peu plus développer quelques personnages secondaires. Dommage.
Les trois premiers courts seraient quand même meilleurs (Vus au Churchill vers 1995.)
9 - DirectorGeorge MillerWarren ColemanJudy MorrisStarsElijah WoodBrittany MurphyHugh JackmanInto the world of the Emperor Penguins, who find their soul mates through song, a penguin is born who cannot sing. But he can tap dance something fierce!Fable écologiste dirigée par George Miller (oui, le George Miller des "Mad Max", que l'on ne reconnaît pas ici.)
Le principal intérêt de cette production en images de synthèse un peu froides (tant pis pour le jeu de mot facile) est la démonstration tape-à-l'œil d'une technique nouvelle à l'époque, qui n'avait jamais été autant utilisée : le motion capture, animant des manchots danseurs, dont le héros, joueur de claquettes comme Fred Astaire.
Hormis ce relatif jalon historique, c'est sympathique, mais trop long et plutôt convenu.
Il y a beaucoup de chansons et ce n'est pas l'élément le plus réussi : musiques merdiques.
Suite cinq ans plus tard, en 3D, encore réalisée par George Miller, que je n'ai pas vue.
Découvert dans les meilleures conditions dans la salle Ledoux en août 2023.
6 - DirectorKevin LimaStarsAmy AdamsSusan SarandonJames MarsdenA young maiden in a land called Andalasia, who is prepared to be wed, is sent away to New York City by an evil Queen, where she falls in love with a lawyer.Confrontation pleine de seconds degré, gentiment auto-parodique, entre les valeurs naïves des contes de fée disneyens et celles, ultra-libérales, des USA de 2007.
Un quart d'heure de dessin animé en 2D de qualité convenable.
Distrayant, plein de trouvailles amusantes et parfois pertinentes, malgré beaucoup de longueurs et un ensemble inégal. Notamment, l'hyper conventionnel climax inutile tombe totalement à plat.
Vu dans la salle Ledoux en juillet 2015.
Pour les adultes : 8, mais petit 9 avant la dernière demi-heure.
Pour les enfants : à voir accompagné car il serait intéressant d'analyser les deux idéologies néfastes pour l'homme. - DirectorMark OsborneJohn StevensonStarsJack BlackIan McShaneAngelina JolieTo everyone's surprise, including his own, Po, an overweight, clumsy panda, is chosen as protector of the Valley of Peace. His suitability will soon be tested as the valley's arch-enemy is on his way.Remarquables jolis décors, couleurs et lumières, inspirés de l'art asiatique traditionnel.
Dommage que le scénario est sans grande surprise (parodie des films de kung fu des années '70) et le réalisme est de niveau jeu vidéo (par exemple on tombe de 50 mètres de haut sans même se casser un os...)
Vu une copie 35mm Technicolor d'origine en décembre 2014 dans la salle Ledoux.
9 - DirectorAndrew StantonStarsBen BurttElissa KnightJeff GarlinIn the distant future, a small waste-collecting robot inadvertently embarks on a space journey that will ultimately decide the fate of mankind.Coproduit par Disney et Pixar ("Toy Story"), ce chef-d'œuvre du long métrage d'animation en images de synthèse est d'une qualité technique époustouflante. Il a notamment plus de grain, de matières que les productions courantes. Le moindre détail est soigné, même trop car cela peut distraire le spectateur.
Le développement de l'argument principal (de type conte de fée pour enfant) est prévisible, mais ce sont les digressions qui rendent le résultat savoureux. C'est du Jacques Tati de science-fiction aux formes influencées par "2001 : l'odyssée de l'espace", "Silent Running", "Short Circuit" et Apple (iPod, …).
C'est l'histoire d'un compresseur d'ordure qui tombe amoureux.
Petit bijou découvert dans la salle Ledoux en octobre 2019.
9 - DirectorAdam ElliotStarsToni CollettePhilip Seymour HoffmanEric BanaIn 1976 Melbourne, a lonely 8-year-old girl strikes up a correspondence with an unlikely pen pal: a severely obese 44-year-old New Yorker with Asperger's syndrome.Du "Wallace et Gromit" trash et sombre, plein d'humanité comme dans les Tim Burton de la meilleure époque (amitié, malgré leurs différences, entre deux exclus), avec une touche juive new-yorkaise à la Woody Allen.
Ce somptueux film d'animation australien ne convient pas aux enfants (avant la puberté) et exige un accompagnement parental, le personnage masculin étant un juif né dans un kibboutz, se lamentant sur son sort et devenu athée suite à la lecture de livres, mais portant encore la kippa. Et sont abordés, entre autres, les thèmes de la solitude, de l'alcoolisme, de l'homosexualité, des amertumes sociales, de la mort, etc.
Réussi, parfait, plein de poésie, de sensibilité et d'humour, mais avec de grosses louches de tristesse (et de scatologie), ce qui pourrait paraître lourdingue. Au final, on sera quand même resté dans les sentiers battus.
Vu une copie 35 v.o. sous-titrée, déjà un peu griffée, dans la salle Plateau en septembre 2015.
9 - DirectorPhil LordChristopher MillerStarsAnna FarisBill HaderBruce CampbellA local scientist is often regarded as a failure until he invents a machine that can make food fall from the sky. But little does he know that things are about to take a turn for the worst.Savoureux divertissement aux couleurs flashy (comme dans les jeux vidéo ou "Avatar", qui sortira trois mois plus tard) pour petits et grands, avec de vraies bonnes idées de cinéma : pluie de cheeseburgers, tornade de spaghetti aux boulettes ou poulets rôtis cannibales.
Malheureusement, c'est trop souvent indigestement mièvre. Et la fin est convenue.
Je l'ai regardé sans la 3D et en VF, que j'ai trouvée assez moyenne, un peu vulgaire. Dans la salle Ledoux en septembre 2023.
(À noter qu'il y a eu une suite de "Tempête de boulettes géantes" en 2013... Qui semble avoir influencé "Super Mario Bros. le film" dix ans plus tard.)
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